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A cover of "BIG SHOT" from deltarune

2024.05.02 07:24 Valiamusicperson A cover of "BIG SHOT" from deltarune

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2024.04.26 12:49 Imtf_ Je vous explique l'UE et le Parlement européen !

Salut France,
Alors que je vois les posts sur des sujets européens et les élections européennes se multiplier, je constate aussi – parfaitement à raison- qu’il y a beaucoup de confusion, de questions et d’un manque de clarté global sur comment marche l’Union européenne.
Étant dans le milieu depuis quelques temps, et ayant bossé au Parlement européen (je vais dire PE vous m’en voudrez pas), je voulais créer ce fil pour expliquer (très modestement) comment fonctionnent l’UE, les élections européennes, et le PE.
Évidemment avant toute chose, petit disclaimer : je vais tenter au maximum de rester clair et factuel, et omettre certains détails, n’hésitez pas à commentequestionner et creuser le sujet en commentaire. Aussi, je n’ai absolument pas la science infuse, et sait qu’on est nombreux dans la sphère européenne à venir ici : prenez comme d’hab tout ce que je dis avec un grain de sel, renseignez-vous, et n’hésitez pas à me corriger et me contredire ! (Sans fausse modestie, je vais surement dire 2-3 bêtises). Je vais tenter au maximum de rendre ça pas trop lourd à lire en ajoutant des petites anecdotes et histoires, promis. J’écris aussi tout ça sur un clavier qwerty, mes excuses pour les fautes.
Comment ça marche l’UE ?
Pour résumer, l’UE fonctionne autour de 3 institutions :
La Commission européenne est l’organe ‘principal’ de l’UE, elle propose les lois, puis les mets en place et s’assure qu’elles soient respectées. Elle est composée d’un président (actuellement Ursula von Der Leyen) + 26 Commissaires européens, soit un par État Membre de l’UE. Chaque Commissaire s’occupe d’un sujet particulier (agriculture, diplomatie, culture…) avec leur cabinet, et s’occupe principalement de proposer des lois et de la stratégie générale de leur sujet.
Mais le gros de la Commission, ce sont les directions générales, ou DG. Elles s’occupent chacune aussi d’un sujet particulier (DG COMP de la compétition, DG AGRI de la politique agricole…), et servent à écrire les lois, les négocient, les mettent en place, et s’assurent de leur financement et bon déroulement.
Le Conseil de l’Union européenne représente les États Membres au sein de l’UE (et est un beau pied de nez aux arguments populistes ‘l’UE est au-dessus des gouvernements/n’écoute pas les États’). Chaque pays de l’UE y envoie des experts nationaux qui vont débattre au Conseil les lois européennes, chacun poussant les intérêts de son pays. Le Conseil est présidé par un des États Membres qui oriente les discussions, propose des compromis et priorise certains textes. Cette présidence est tournante et change tous les six mois, actuellement c’est la Belgique (janvier-juin 2024), et après ça sera la Hongrie (juillet-décembre 2024).
Le Parlement européen, pour lequel on va voter le 9 juin ! On peut le séparer en deux, l’administration, qui s’occupe de la comm, la sécurité, organiser les évènements, l’informatique, et surtout aider les députés ; et le coté politique, soit les groupes politiques européens, les eurodéputés (Membres du Parlement européen, ou MEP), et leurs assistants. L’administration s’assure que le travail des MEP se passe le mieux possible, et les MEP négocient et votent les lois lors des séances plenieres.
Et concrètement ?
Ces trois institutions s’occupent de pleins de choses, mais leur but principal est de négocier et voter les lois européennes. Il y a énormément de subtilités, mais en gros le processus pour établir une loi européenne se passe ainsi :
• La Commission, sous l’impulsion du Commissaire en charge du dossier, propose un texte de loi.
• Ce texte de loi est négocié par le Parlement et le Conseil séparément. Au Conseil, chaque État Membre avance ses arguments, et le pays qui préside oriente les discussions et tente d’arriver à un compromis. Au Parlement, le texte est débattu par un petit groupe de MEP représentant chaque parti, pour trouver un compromis qui va représenter tout le PE.
• Maintenant que chaque institution a sa position sur le texte de loi, elles vont se rencontrer pour en débattre lors d’un processus appelé trilogue. Notez que la Commission est surtout là pour décorer, car elle peut juste proposer le texte initial, officieusement les débats sont juste entre le Conseil et le Parlement.
• Une fois un accord trouve entre les 3 (2 ?) institutions, on a un accord de trilogue. La loi est votée à la prochaine séance plenière du Parlement, qui a lieu tous les mois, à la majorité. Si plus de 50% des MEPs présents l’approuvent, la loi entre en force !
Déjà, faut savoir qu’en général, les 3 institutions s’entendent très mal ! Parlement et Conseil ont de grosses rivalités sur tous les textes, et souvent des positions très différentes. Ne parlons pas de la Commission, qui est vue comme élitiste et hautaine (car ‘en haut’ du processus législatif), souvent attaquée par les autres institutions pour son côté décalé des réalités du terrain ! Les trilogues peuvent ainsi parfois être des processus incroyablement longs et pénibles, ou personne ne bouge de ses positions, durant parfois jusqu’à plus de 24h ! (oui oui, 24h enfermé dans une salle qui pue le bouc avec des gens que tu détestes à rester bloqué, le rêve). On a ainsi déjà vu des trilogues qui finissent en cris, insultes, pleurs, et papiers qui volent partout. Ça reste une petite minorité, promis !
Les dirigeants ne sont pas mieux : von Der Leyen et Charles Michel, le président du Conseil, se haïssent profondément et font tout pour s’éviter. On a donc souvent droit à des caprices genre l’un qui veut parler avant l’autre à un évènement et menace de le boycotter si on n’accepte pas. Dernier en date : Michel et von Der Leyen qui se rendent tous les deux à un évènement, depuis Bruxelles, au même moment, mais prennent deux jets privés diffèrent simplement car ils refusent d’être ensemble dans le même avion. Top l’ambiance !
Allez, je vous aime bien, une autre anecdote sur von Der Leyen : un ami organisait une visite d’un port à laquelle elle devait participer. Or elle refusait catégoriquement de porter un casque de sécurité, une mesure obligatoire, car cela allait abimer son brushing. Après moult emails et négociations, mon ami a dû finalement changer tout l’itinéraire de la visite pour éviter les zones nécessitant un casque…
Et comment je peux influencer ça ?
Très bonne question ! En effet, la Commission est constituée d’experts apolitiques qui passent un concours, et le Conseil de fonctionnaires qui suivent la ligne du gouvernement, soit pour nous actuellement celle de Macron. C’est là que les élections européennes entrent en compte. En votant tous les 5 ans, les citoyens européens peuvent élire des MEPs pour les représenter au niveau européen, 81 en France sur les 720 au total.
Les MEP au niveau européen siègent dans des partis européens, se regroupant par idéologies : les socialistes du Danemark, d’Espagne, de Hongrie et de France se regroupent tous au sein des Sociaux-Démocrates (S&D). Il y a en tout 7 partis européens allant de l’extrême gauche (The Left) a l’extrême droite (ID). Ces partis sont très importants, car la majorité des votes se fait en collaboration avec le parti. Il y a énormément de textes négociés et votés au Parlement, impossible pour les MEP de tout savoir, en général ils suivent donc une liste de vote commune décidée au sein du parti européen. Certains MEP se regroupent aussi en délégation si de nombreux MEP d’un même pays sont élus au sein d’un même parti : les Allemands au sein du PPE (centre droite) par exemple.
Évidemment, tout n’est pas si simple : les MEPs ne suivent pas toujours la ligne du parti, et votent parfois à l’inverse, seuls, ou via leur délégation. La délégation française socialiste a par exemple voté contre le pacte Asile-Migration début avril, alors que le reste du parti S&D a voté pour.
Ce système n’est pas exempt de défauts, mais est très intéressant car il invite à la culture du compromis, très important au sein de l’UE. On a souvent des luttes de pouvoir pour être la délégation dominante du parti (les Espagnols et Allemands au sein du S&D, ou les Néerlandais et Français chez Renew, les libéraux centristes). Les MEP des différents partis ont parfois des positions très différentes sur certains sujets, ce qui peut mener à de longues négociations pour établir une position du parti, ou parfois un accord de voter différemment (on a par exemple beaucoup vu ça pour le pacte vert ou certaines lois divisaient profondément des partis).
Perso j’aime beaucoup ces différences culturelles qu’on ressent parmi les différents pays : les Suédois sont très libéraux et ouverts (le leader de leur délégation PPE, de centre droit, est un homme ouvertement gay !), alors que les Polonais ou Chypriotes sont beaucoup plus conservateurs (les socialistes Maltais sont par exemple très peu ouverts aux droits LGBT et à l’avortement, chose impensable en France !). Ça participe vraiment à cette idée de trouver des compromis européens entre nations et cultures.
Le plus important à retenir : pour qu’une loi soit adoptée, elle doit être approuvée par majorité absolue, soit actuellement 353 voies sur les 705 MEP au total. En 2024, on va élire 720 MEP : ça montera donc à 361. On a donc souvent des accords politiques entre partis, pour arriver à cette majorité, très importante. Actuellement, on a une majorité ‘centriste’ entre S&D, Renew, et PPE qui peut approuver les lois. Après les élections, on a une chance d’avoir une majorité droite/extrême droite entre PPE, ECR (droite conservatrice) et ID, ce qui n’augure rien de bon car elle pourrait passer et bloquer les lois à sa guise.
Voter pour les élections européennes, donc, ce n’est pas voter que pour la tête de liste, mais surtout voter pour élire plusieurs MEP (en France, atteindre 10% par exemple ne sert pas qu’à flatter l’ego de la tête de liste, mais plutôt d’élire environ 10 MEP, ce qui peut faire une grosse différence au total). C’est aussi renforcer un parti européen : je vous invite à vous renseigner sur les partis, leurs manifestos, et leurs votes. Au niveau français, ça donne :
LFI – The Left
Les Verts – Greens
PP/PS – S&D
Renaissance – Renew
LR – PPE
Reconquête – ECR
RN – ID
N'hésitez pas si vous voulez plus de détails sur un des partis politiques, car leur ligne peut dévier des partis nationaux, pleins de sources en ligne existent aussi. Les Greens par exemple accueillent aussi les partis pirates (protection de la vie privée) et les indépendantistes (Catalogne, Corse) par exemple, assez différents des verts en France !
Mais ça fait quoi, un MEP ?
Je vais finir ce fil en expliquant un peu le boulot d’un MEP, et comment ils occupent leurs journées (très) bien payées.
Au début de leur mandat, les MEP se répartissent dans plusieurs Commissions : des regroupements de MEP qui débattent des lois d’un même sujet. La Commission ENVI, par exemple, regroupe tous les MEP qui vont débattre des lois sur les sujets environnementaux. Revenons au processus législatif : quand la Commission européenne propose un texte de loi, il est envoyé dans la Commission parlementaire (oui, l’UE aime vraiment se compliquer la vie sur les noms) correspondante. Le texte sera alors pris en charge par un MEP qui portera la loi et les négociations, dit rapporteur, et 6 autres MEP, un de chaque autre groupe politique, dit Shadow Rapporteurs, qui négocieront la loi avec le rapporteur. L’opinion de chaque groupe politique sera donc consultée, jusqu’à avoir un accord qui représentera tout le Parlement européen.
Pour exemplifier, imaginons que la Commission européenne propose une loi pour interdire un pesticide utilisé dans l’UE mais dangereux pour la santé selon de nouvelles études. Le texte va aller en Commission ENVI, et être confié à Hans Muller, député allemand du PPE nommé rapporteur. MEP Muller va alors débattre avec Jean Dupont, le S&D français, Paula Sanchez, l’Espagnole ECR, et Bjorn Larssen, l’écolo Suédois, les shadow rapporteurs, chacun représentant leur parti, jusqu’à trouver leur accord !
Les MEP passent aussi beaucoup de temps lors des séances plénières, ayant lieu environ une semaine par mois à Strasbourg, où ils siègent dans l’hémicycle, font de jolis discours, et surtout votent les lois. Les votes durent environ 1h par jour et sont très impressionnants : les MEP votent des dizaines de lois et amendements, tout se passe très vite et peut être très confus, je vous invite à aller voir (retransmis en ligne ou même en personne) si vous en avez l’envie.
Il faut aussi savoir que le PE à Strasbourg fait chier tout le monde : ça coute une blinde, ça fait perdre un temps fou à voyager, le train pue la transpi en été, et surtout le PE de Strasbourg, bien que magnifique, est une horreur. C’est un énorme labyrinthe incompréhensible sans aucun sens, tout le monde se perds, à tel point que la première fois que j’y suis allé, j’ai demandé mon chemin à l’accueil, et je vous jure que la personne ne savait pas m’aider alors qu’elle bossait là-bas…
Ça en fait des choses !
En effet ! Heureusement, les MEP peuvent compter sur leurs assistants parlementaires accrédités, ou APA. Les APA sont en général assez jeunes, au nombre de 3-4 par bureau parlementaire, et organisent souvent toute la vie des MEP. C’est eux qui gèrent leur agenda et leurs voyages (les MEP voyagent beaucoup, entre retour dans leur pays, aller à Bruxelles et Strasbourg, et voyages divers d’affaires), toute l’administration, et surtout les négociations politiques. En effet, c’est souvent les APA qui se tapent les longues heures d’analyse, négociations, et débats, et briefent rapidement leur MEP pour leur dire quoi dire en public. Vous seriez surpris de savoir à quel point les MEP connaissent mal les lois qu’ils votent, parfois même alors qu’ils sont rapporteurs.
Mais c’est pas pour autant qu’ils se la coulent douce. Entre intervention dans les médias ou auprès de visiteurs, les conférences et débats divers, les cocktails et les évènements, les MEP ont en général un agenda incroyablement rempli, et sont occupés du matin a tard le soir sans interruption. C’est donc aux APA d’organiser leur agenda, accepter ou refuser certains évènements ou réunions, et peser pour et contre en fonction de ce que préfère le MEP (certains adorent rencontrer des industriels, d’autres faire des visites du PE avec des classes d’enfants, il y a de tout !).
Les APA passent aussi énormément de temps avec d’autres APA et les conseillers politiques (qui bossent directement pour les parties politiques européens, pour tenter d’établir une ligne commune sur un sujet pour le PPE, S&D etc) lors de diverses réunions pour discuter des lois et s’informer les uns et autres sur les négociations en cours. Fait intéressant, on a souvent des alliances improbables, sur une loi sur les échanges de données numériques par exemple, les verts et ECR (droite conservatrice) se sont alliés pour bloquer certains éléments du texte, chose impensable en France (l’équivalent d’EELV et Reconquête main dans la main !).
Sur les lobbys, il faut savoir que c’est un sujet important à Bruxelles. Les MEPs débattent sur des tonnes de textes, parfois très techniques, et s’ils doivent s’assurer de l’intérêt commun, ils doivent aussi écouter les industriels pour s’assurer de ne pas détruire leur business, tout en gardant en tête que c’est des organismes privés motivés par l’argent. C’est tout un art d’écouter les lobbys tout en sachant leur dire non et accepter certains arguments sans se laisser manipuler, mais un fait très important. Sur des sujets très techniques comme les lois sur la cybersécurité dans le cloud, leur expertise technique est souvent très importante et même bénéfique. Après, encore une fois, il faut savoir tout prendre avec un grain de sel, et se méfier de certains lobbyistes : le PE a par exemple banni les lobbyistes d’Amazon il y a quelques temps !
La vie d’un APA est vraiment super dynamique : on peut rencontrer un haut responsable religieux le lundi, partir au Danemark rencontrer un ministre le mardi, aller à un meeting politique le mercredi, rencontrer une classe de CM2 le jeudi, et aller bruncher avec son MEP le vendredi. On ne s’ennuie pas, mais tout n’est pas rose non plus. Il y a énormément de boulot administratif, gérer le budget du bureau, tous les déplacements de son MEP a la minute près, parfois même ses repas, tous les débats législatifs, écrire ses discours et gérer sa comm. L’énorme majorité des MEP sont des divas, ce qui est malheureusement très commun dans la politique (oui, même le MEP travailliste PC d’extrême gauche ‘proche du peuple’ lol). C’est un taff très fatiguant et stressant, et si la majorité des MEP sont respectueux et sympa, certains peuvent être des tyrans et ont une réputation, je vais pas balancer de noms mais ça comprend aussi des MEP connus qui passent à la tele ! Certains bureaux ont de nouveaux APA tous les ans car les anciens partent en burn out, et les mécanismes de plainte/défense/punition pour ce genre de cas sont ridicules.
Mais la sphère européenne ne s’arrête pas au PE ! Journalistes, lobbyistes, consultants, ONG, pleins de gens travaillent à Bruxelles, et tout cet écosystème est connecté. Les contacts sont très importants dans la ‘eurobubble’, car tout le monde cherche des infos et exclusivité. Qui sera Rapporteur sur ce dossier, ou en sont les négociations sur cette loi, qui remplacera X a la position Y ? Mais je vais m’arrêter là, un grand bravo à ceux qui ont tout lu, et content de développer sur ce que vous voulez. Et allez voter le 9 juin !
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2024.02.28 18:19 Boombox09 Autos

Autos
Alguien sabe que les hacen a esos autos en situaciones así? Me imagino que hasta que se acabe la investigación los mandan al corralon o que show?
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2024.02.02 10:43 Max_Riquelmeme Ecomytho

Ecomytho submitted by Max_Riquelmeme to actu_memes [link] [comments]


2024.02.01 04:34 Vicki_Vickster2222 If McKenna Brooks is Lila Monetti's gymnastics coach, then what would all the other older Girls of the Year be doing by now? (I have a bunch of headcanons.)

Note: All of these things I'm about to mention are headcanons about how I think the Girls of the Year would be doing these days. (Warning: This will be VERY long! I'm so sorry!)
Lindsey Bergman (Girl of the Year 2001)
Lindsey is 32 years old now. She lives in Chicago, Illinois. She was born on September 1, 1991, so she is a Virgo. She went to elementary school from September 1995 to June 2001, then middle school from September 2001 to June 2004, and high school from September 2004 to June 2008. In both middle school and high school, Lindsey plays the trumpet in a band, she enjoys completing her homework on her laptop, and she enjoys learning about biology, ecology, and genetics. Ever since she was a kid, Lindsey is great friends with her old friend, April, and she has been breaking April out of her shell ever since the day they first started hanging out. In high school, Lindsey also becomes great friends with Marisol Luna. (Yes, the Girl of the Year 2005. I imagine them becoming friends! I do! I imagine Lindsey befriending Marisol right before Lindsey graduates high school.) Even though Lindsey is a bit of a tomboy while Marisol is more of a girly girl, the two would be best friends along with April and Marisol's close friend, Karen. Lindsey went to college to become a veterinarian in September 2008, simply because she loves animals (especially dogs) and wants to help nurse them back into health, and she successfully graduated in June 2016. Many of her current coworkers describe Lindsey as smart, funny, and kind-hearted, and she is one of the most successful veternarians there are.
Kailey Hopkins (Girl of the Year 2003)
Kailey is 30 years old now. She lives in Laguna Beach, California. She was born on July 1, 1993, so she is a Cancer. She went to elementary school from September 1997 to June 2003, middle school from September 2003 to June 2006, and high school from September 2006 to June 2010. Just like Lindsey, Kailey also enjoys learning about genetics, biology, and ecology, but she also enjoys learning about the environment, including nearby the ocean and the sea creatures, and because of the fact that her mother is a marine biologist while her father is a painter who paints pictures of seaside scenery, she soon decides that she wants to become a marine rescue officer. Her childhood friend, Tess, finds it strange but is still supportive of her friend's dream. At least both of them still have a love for body surfing. Fortunately after high school, Kailey goes to college in September 2010, and was soon able to get a bachelor's degree in marine biology, and graduates college in June 2014, and is now able to help a lot of sea animals from tide pools or whatever the situation might be.
Marisol Luna (Girl of the Year 2005)
Marisol is 28 years old now. She lives in Chicago, Illinois. She was born on December 29, 1995, so she is a Capricorn. She went to elementary school from September 2000 to June 2005, middle school from September 2005 to June 2008, and high school from September 2008 to June 2012. She still remembers when she had to move from Pilsen to Des Plaines, and despite not having a dance studio to practice in, she still enjoys dancing more than anything. (Even though she does sometimes enjoy playing football too.) She is great friends with Karen, a girl who has been very kind to her since the day she first moved to Des Plaines, and she also feels close with Lindsey and April, who are two girls who befriend her right before they graduate high school. (As I said before for my headcanons for Lindsey.) Marisol's friends are super supportive of her, especially as she goes to college to be a dance teacher in September 2012, and she successfully graduates in June 2017. Ever since she first became a teacher, her students say many positive things about her and look up to her as a role model.
Jess McConnell (Girl of the Year 2006)
Jess is 27 years old now. She lives in Haughton, Michigan. She was born on April 16, 1996, so she is an Aries. She went to elementary school from September 2001 to June 2006, middle school from September 2006 to June 2009, and high school from September 2009 to June 2013. She has many hobbies; soccer, canoeing, exploring, and doing research on animals from the wild. She is on the high school girls' soccer team. Her biggest memory is when she was ten years old when she and her family traveled to Belize and when she made a new friend, Sarita, and the two of them fostered a baby parrot and went on adventures to discover some artifacts, and as time goes by, since both of her parents are archaeologists, she would want to go to college to become one herself, which she does in September 2013, and she graduates in June 2017.
Nicki Fleming (Girl of the Year 2007)
Nicki is 26 years old now. She lives in Denver, Colorado. She was born on February 9, 1997, so she is an Aquarius. She went to elementary school from September 2001 to June 2007, middle school from September 2007 to June 2010, and high school from September 2010 to June 2014. She is still good friends with her two childhood friends, Becca and Kris, whom she named her two twin sisters after. (Rebecca and Kristine.) Her favorite subject would be art, and she is pretty athletic too, and has always enjoys skiing during the winter time and horseback riding during the summer. Nicki is a huge lover of dogs and horses, and she decides to be a dog trainer after she graduates high school.
Mia St Clair (Girl of the Year 2008)
Mia is 25 years old now. She lives in Buffalo, New York. She was born on November 12, 1998, so she is a Scorpio. She went to elementary school from September 2002 to June 2008, middle school from September 2008 to June 2011, and high school from September 2011 to June 2015. Her favorite season is winter, and she loves figure skating and playing hockey, even when she's with her three older brothers, who used to tease her for her passion for hockey , but now, not so much. In high school, she would be on the girls' hockey team. She would always do ice skating every winter near a frozen pond or in an ice skating rink, and this would inspire her to become a ice skating coach herself, which she eventually becomes after many years of skating classes.
Chrissa Maxwell (Girl of the Year 2009) + Gwen Thompson & Sonali Matthews
Chrissa is 25 years old now. She used to live in Iowa, Minnesota, until she and her family moved to Edgewater, Minnesota when she was 10. She was born on January 15, 1999, so she is a Capricorn. She went to elementary school from September 2003 to June 2009, middle school from September 2009 to June 2012, and high school from September 2012 to June 2016. She enjoys art, pottery, sewing, swimming, and taking care of her llamas. Her two childhood besties are Gwen and Sonali, and the two of them would be extremely supportive of her dream of being a school counselor who talks to students to break them out of their shells and discuss what problems they may face, such as bullying. (Not to mention that she was bullied herself.) Chrissa goes to college on September 2016, and graduates in June 2022. She now works as a counselor in the elementary school she went to with Sonali and Gwen, and her students just adore her. Oh, and Gwen is a professional violinist, and Sonali is a knitting instructor who teaches students how to knit as an after school activity.
Lanie Holland (Girl of the Year 2010)
Lanie is 23 years old now. She lives in Cambridge, Massachusetts. She was born on October 10, 2000, so she is a Libra. She went to elementary school from September 2004 to June 2010, middle school from September 2010 to June 2013, and high school from September 2013 to June 2017. She enjoys doing research on her laptop of science, nature, and insects. She is kind of a tomboy, but doesn't mind having her hair styled from time to time. She also enjoys gardening and camping. After she graduates high school, she goes to college in September 2017 to be a scientist and graduates in June 2022.
Kanani Akina (Girl of the Year 2011)
Kanani is 22 years old now. She lives in Kaua'i, Hawaii. She was born on June 22, 2001, so she is a Cancer. She went to elementary school from September 2005 to June 2011, middle school from September 2011 to June 2014, and high school from September 2014 to June 2018. She enjoys swimming and luaus, and she adores sea animals, especially after the day when she saved a seal when she was 10. She also enjoys helping out at her parents' shave ice shop. As she gets older, she takes over as the manager there, and she is well-known as a very hardworker and a very sweet and kind person.
McKenna Brooks (Girl of the Year 2012) (HER CAREER IS CANON!)
McKenna is 21 years old now. She grew up in Seattle, Washington, but she soon moved to St. Paul, Minnesota for college. She was born on March 22, 2002, so she is an Aries. She went to elementary school from September 2007 to June 2013, middle school from September 2013 to June 2016, and high school from September 2016 to June 2020. I always had a headcanon for McKenna becoming a gymnastics coach, and guess what? She did! And her student is this year's Girl of the Year, Lila Monetti! (Awesome!) They both have some of the same interests too, such as gymnastics and horseback riding, and they both have anxiety sometimes, but soon learn how to calm down and do their best as long as they stick to routines.
Saige Copeland (Girl of the Year 2013)
Saige is 20 years old now. She lives in Albuquerque, New Mexico. She was born on October 8, 2003, so she is a Libra. She went to elementary school from September 2008 to June 2014, middle school from September 2014 to June 2017, and high school from September 2017 to June 2021. She enjoys horseback riding, hot air balloon rides, and most of all, painting. Art is her favorite school subject. Her childhood friends are Tessa, Gabi, and Dylan. She used to feel the closest with Tessa, but she soon realizes that her closest friend is Gabi. Gabi is the most supportive friend she has, especially when she decides that she wants to go to college someday to be an art teacher, and when she works on overcoming her anxiety when speaking infront of crowds.
Isabelle Palmer (Girl of the Year 2014)
Isabelle is 19 years old now. She lives in Washington, D.C. She was born on November 8, 2004, so she is a Scorpio. She went to elementary school from September 2009 to June 2015, middle school from September 2015 to June 2018, and high school from September 2018 to June 2022. She enjoys ballet dancing, sewing, and fashion, and she remembers all the times she did ballet dancing, especially on the day when she met her older sister Jade's favorite idol, Jackie Sanchez, and this inspires her on becoming a professional ballet dancer. Her two biggest allies are Jade along with her good friend, Luisa. She is currently in college to be a professional ballet dancer.
Grace Thomas (Girl of the Year 2015)
Grace is 18 years old now. She lives in Bentwick, Massachusetts. She was born on September 17, 2005, so she is a Virgo. She went to elementary school in September 2010 to June 2016, middle school in September 2016 to June 2019, and high school in September 2019 to June 2023. Her biggest hobby is baking, and her favorite school subject is culinary. It feels like yesterday since the day when she and her family traveled to Paris and when she helped in her grandparents' bakery. She also remembers the day when her two childhood friends, Maddy and Ella, made up their own baking business. This obviously inspired her to become a baker herself, so she is currently going to culinary school. She wants to inspire others with her own pastry recipes, including her family, friends, and loved ones, including her French cousin, Sylvie, who she often writes to during vacations.
Lea Clark (Girl of the Year 2016)
Lea is 18 years old now. She lives in St. Louis, Missouri. She was born on August 14, 2005, so she is a Leo. She went to elementary school in September 2010 to June 2016, middle school from September 2016 to June 2019, and high school in September 2019 to June 2023. Because of the adventures she had in Brazil, and her many hobbies of exploring, adventuring, swimming, photography, and traveling, she became a very adventurous person who has a big future ahead of her. She is currently going to community college to be a wildlife photographer.
Gabriela McBride (Girl of the Year 2017)
Gabriela is 17 years old now. She lives in Philadelphia, Pennsylvania. She was born on December 6, 2006, so she is a Sagittarius. She went to elementary school from September 2011 to June 2017, middle school from September 2017 to June 2020, and she is still going to high school. She is currently a senior now, and her favorite subject is English. She enjoys doing poetry and literature, and she is improving more on both her writing skills and her anxiety of speaking infront of crowds despite having a stutter. When she graduates high school, she wants to be a poetry teacher.
Luciana Vega (Girl of the Year 2018)
Luciana is 17 years old now. She lives in Santiago, Chile. She was born on May 15, 2006, so she is a Taurus. She went to elementary school from September 2011 to June 2017, middle school from September 2017 to June 2020, and she is currently a senior in high school. Her favorite subject is astronomy. She remembers the time when she went to Space Camp and made new friends, and that she used to dream about being an astronaut who lands on Mars. However, she now imagines herself going to college to be an astronomy teacher when she grows up.
Blaire Wilson (Girl of the Year 2019)
Blaire is 14 years old now. She lives in Bluefield, New York. She was born on March 18, 2009, so she is a Pisces. She went to elementary school from September 2013 to June 2019, middle school from September 2019 to June 2022, and she is currently a sophomore in high school. Her favorite subject is culinary, and she wants to be a chef someday, so she likes to be the leader out of everyone else in her culinary class. After she graduates high school, she wants to go to culinary school to be a chef. Until then, she enjoys helping out at her parents' hotel, restaurant, and farm.
Joss Kendrick (Girl of the Year 2020)
Joss is 13 years old now. She lives in Huntington Beach, California. She was born on April 14, 2010, so she is an Aries. She went to elementary school from September 2014 to June 2020, middle school from 2020 to June 2023, and she is currently a freshman in high school. She wants people to accept her even though she has a hearing loss, and she is still great friends with Sofia and Brooklyn. She is one of the most athletic girls in the gymnasium, and she still enjoys both surfing and cheerleading. She wants to be a professional cheerleader after she graduates high school.
Kira Bailey (Girl of the Year 2021)
Kira is 13 years old now. She lives in Charlotte, Michigan. She was born on September 13, 2010, so she is a Virgo. She went to elementary school from September 2016 to June 2022, and she is currently in seventh grade. Her biggest memory was traveling to Australia and visiting her two aunts at the animal sanctuary, along with making friends with an Australian girl named Alexis, and taking care of the animals there, including the koalas. Kira is pen pals with Alexis, and the two of them write to each other about how their lives are these days. When Kira graduates high school, she wants to be an animal caregiver.
Corinne Tan (Girl of the Year 2022) + Gwynn Tan
Corinne is 12 years old now, and her little sister Gwynn is 9. They live in Aspen, Colorado. Corinne was born on September 13, 2011, so she is a Virgo. (I know! Same birthday as Kira! Only a year younger! Crazy, right?!) And Gwynn was born on January 26, 2015, so she is an Aquarius. Corinne and Gwynn both love the winter time, and while Corinne loves skiing, Gwynn loves ice skating. Corinne went to elementary school from September 2017 to June 2023, and she is currently in seventh grade, and Gwynn is in fourth grade. When Corinne grows up, she wants to be a skiier, and Gwynn wants to be a professional ice skater.
Kavi Sharma (Girl of the Year 2023)
Kavi is 13 years old now. She lives in Metuchen, New Jersey. She was born on September 30, 2011, so she is a Libra. She went to elementary school from September 2016 to June 2020, and she is currently in eighth grade. She participates in many school plays and enjoys theater class. If her parents ever told her she has ADHD, she soon teaches herself to accept herself. Because of her love for broadway shows and acting and fashion, I feel her dream would be becoming an actress.
Lila Monetti (Girl of the Year 2024)
Lila is 9 years old, and is the current Girl of the Year. She lives in St. Paul, Minnesota. She was born on May 6, 2014, so she is a Taurus. She is currently a gymnastics student of McKenna Brooks', and like I said before, the two of them share some of the same hobbies and are super supportive of each other, and Lila would probably want to be a gymnastics coach just like McKenna when she grows up.
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2024.01.20 20:43 ankunmildera Ma chère petite liseuse électronique

Eh coucou, certains posts tournent autour de l'usage de liseuses électroniques, ça m'a rappelé que j'avais écrit ma déclaration d'amour à ma petite PRS-T3 lors d'une soirée de lectures de textes, en 2018. Je l'ai retrouvée dans mes disques durs :-) je me suis dit que ça pourrait vous plaire ;-) la voici :
Ma chère petite liseuse électronique,
toujours lorsque je sors avec toi, je croise des regards circonspects quelques secondes, puis immédiatement dédaigneux. On m’adresse la parole, on me dit “ah, tu as ça toi ?”. On me parle de toi sans te regarder. Alors que tu es là, juste à côté. On me lance quelques mots à ton sujet … enfin, pas vraiment. On me dit juste, “ah, tu as ça toi ?”. Puis on enchaîne : “Moi je peux pas, j’ai besoin de sentir le papier …”. En fait on ne me parle de toi, que pour parler de soi l’instant d’après. “Ah tu as ça toi ? Moi JE peux pas, J’ai besoin du papier, de toucher le papier, JE veux pouvoir annoter, corner les pages, mettre des signets, J’aime sentir l’odeur du papier, des vieux livres, J’aime savoir qu’un livre voyage, et que JE peux le donner, JE peux l’emprunter, l’emporter, JE peux perdre un livre JE peux en trouver un autre … moi je, moi je, le papier et Moi, l’encre, l’odeur de l’encre, sentir, moi, JE , J’ai donné un livre l’autre jour, J’en ai trouvé un autre pas plus tard que la semaine dernière, on M’a donné un livre au Mexique, JE le garde en souvenir de MON super voyage au Canada, en souvenir de MA super rencontre …”. En fait, personne ne s’intéresse à toi ma pauvre petite liseuse. On te voit, et on se dépêche de ne pas s’intéresser à toi, on se dépêche de parler de soi, du papier, et de cette merveilleuse relation sensuelle et spirituelle que tout le monde semble avoir avec le papier. La seule chose - pourtant imaginable ! - que je n’ai jamais entendu à ce propos, c’est l’attachement d’un amateur de pornographie pour les pages collées de ses magazines de papier.
J’essaye parfois de parler de toi, mais pas grand monde ne m'écoute. Si, parfois, quelqu’un s’intéresse à moi, et du coup, montre un peu de curiosité pour toi. Mais c’est rare que quelqu’un te prenne au creux de sa main et effleure ton écran mat et doux. Et alors, on tourne seulement quelques pages et c’est tout. Je n’ai jamais vu personne vouloir explorer tes menus, tes fonctionnalités, … et ma bibliothèque bon dieu ! C’est que je te remplis d’une partie de moi régulièrement, de mes envies, de mes amours ...
Je t’ai achetée au Cash Converter de Saxe-Gambetta il y a quelques années. J’avais entendu parler de ton modèle. Tu es la dernière liseuse fabriquée par SONY après l’abandon du marché par la firme, au grand regret des utilisateurs qui la considéraient comme la meilleure du moment. Parfaitement fonctionnel, solide, ton modèle se démarquait au milieu de machines mal finies, bugguées, et toujours fragiles malgré leur prix élevé.
Tu es apparue au meilleur moment dans le développement d’une technologie : Après les débuts hors de prix et pas aboutis, et avant la phase commerciale avec son obsolescence programmée et ses noms mignons. Cela se lis dans le tiens : tu ne t’appelle pas Kobo, Kindle ou Touch Lux. Tu t’appelle PRS-T3. Tu es un objet de science fiction du passé, tu appartiens à une sorte de passé du futur, plus enviable que le présent. Si R2D2 ou C6PO lisaient, dans un passé très très lointain, quelques romans d’aventures galactiques, c’est bien naturellement sur une PRS-T3 qu'ils devaient le faire.
Tu as été abandonnée par ton constructeur, PRS-T3, et ça me plait. C’est romantique. Ça me fait penser à ce robot démembré, abandonné dans une décharge, qui est recueilli et remis en service par le Doc, et qui va pouvoir mener une vie nouvelle, plus libre, et … bien plus intéressante, puisque ce sera celle-ci qui sera contée dans un manga bien connu.
Mais comme pour Le Doc et sa trouvaille, il n’y a plus que toi, moi, et le monde, PRS-T3. Sony Corp. ne te surveille plus, et ne me surveille pas. Il ne reste de tes liens avec la Firme, dans tes circuits, que quelques applications qui ne fonctionnent plus. Le magasin en ligne est fermé depuis longtemps, et tes protocoles d’échanges avec une appli du cloud sont obsolètes. Enfin, la dernière update de ton firmware date de plusieurs années. Il n’y en aura pas de nouvelle. Si Sony ne s’occupe plus de toi, tu ne lui dois plus rien non plus. Et moi non plus. Il n’y a plus que toi et moi, et c’est bon de se sentir délaissé parfois. Il n’y a plus que toi, moi, et le monde.
Le monde, ses réseaux parallèles, légaux et illégaux, et ses applications libres. Ses communautés d’archivistes de tout ce que l'on peut rendre gratuit, de tout ce qui peut s’offrir par duplication, de tout ce que l’on peut produire pour soi, et avoir le plaisir de le déposer dans le pot commun.
Je pensais d'abord vanter tous les mérites de ma liseuse, mais la liste est longue et cela m'ennuie d'avance. Je peux cependant piocher au hasard dans les petites choses qu'elle m'a permis et qui me font plaisir.
J'ai été en Slovénie cet été, voir comment c'était. J'ai passé de bonnes vacances en forme de petit voyage un peu galère, en compagnie, entre autres, de ma PRS-T3. Et bien que j'ai changé de livre depuis, il reste quelques poussières et grains de terre de Slovénie encore incrustés dans les coins de l'écran que je me garde bien de nettoyer. Ça me plait. J'ai la chance d'avoir ce modèle quasi indestructible (on peut voir sur Youtube quelqu'un mettre volontairement une PRS-T3 sous le roues d'une voiture, rouler dessus, la ramasser puis continuer sa lecture). Pour ma part, je me contente de l'emporter n'importe où et n'importe comment, comme cet été dans un sac de rando archi blindé par exemple, et elle est toujours là, fonctionnelle, avec toujours le même petit pèt à l'écran qu'elle avait lorsque je l'ai acheté, quelques pixels morts qui restent gris, et qui m'a permis de la négocier à 40 euros.
Tout récemment, j'ai découvert dans une bibliothèque associative un livre qui me plait beaucoup, « L'érotisme ou le mensonge de Freud : refondation de la psychologie sexuelle » de Philippe Laporte. Mais ce livre n'a été édité qu'une seule fois, dans une petite maison d'édition, « Connaissances et Savoirs ». Il est donc presque impossible de le trouver en papier maintenant. Et il n'a jamais été édité en numérique. Mais une petite recherche internet m'a fait découvrir la page perso de l'auteur, qui propose le texte de l'ouvrage en PDF. Je pourrais donc facilement rendre le livre à la bibliothèque, parce que je sais que dès que j'en aurais le goût, par quelques manips un peu laborieuses, je transformerais le pdf en epub pour ma liseuse. Ce sera l'occasion de contacter l'auteur, lui dire que j'ai beaucoup apprécié son travail, et de lui proposer la version epub de son ouvrage. Peut-être sera-t-il intéressé de l'avoir et de la partager, ou pas.
Autre exemple. Il y a quelques temps, j'ai découvert par hasard, parmi les ouvrages dont se débarrassait la bibliothèque où je travaillais, un super ouvrage documentaire constitué de longs entretiens avec les membres d'une famille modeste vivant à Mexico DF dans les années 50. « Les enfants de Sanchez : autobiographie d'une famille mexicaine » de Oscar Lewis. Un ouvrage prenant, racontant des choses complètement dingues. Je voulais l'offrir à une amie Mexicaine, mais je me disais que ce serait bien mieux de lui procurer la version originale, pour qu'elle puisse retrouver les expressions et les façons de parler mexicaines qu'elle affectionne, et sans doute aussi découvrir les locution particulières aux années 50. J'ai pu trouver le texte intégrale sur un obscur site internet, sous la forme d'un document word, de le transformer en epub, d'y ajouter une petite dédicace à mon amie sur la page de titre. Et je l'ai mis dans le pot commun, à disposition sur des réseaux parallèles, avec le plaisir de savoir que ma petite dédicace restera sur les duplications successives du fichier. J'ai trouvé ça plus sympa que de sortir la carte bleue j'avoue.
Bon. C'était deux situations qui m'ont bien plu. Mais maintenant en vrac : J'ai pu récupérer des tonnes de grands classiques de la science-fiction, suffisamment pour lire jusqu'à la fin de mes jours, d'auteurs qui n'ont pas besoin de mon argent parce qu'ils sont déjà riches, ou tout simplement morts. Je ne me gène pas pour pirater les auteurs connus encore en vie, je ne pense pas qu'Amélie Nothomb, Milan Kundera, et les maisons d'éditions qui les publient ont besoin de mon argent.
Je peux lire dans mon bain, ma PRS-T3 supporte l'humidité. Je peux lire dans différentes positions, dont certaines sont impossibles avec un livre en papier. Je peux notamment poser mon livre sur la table, ouvert, sans avoir besoin de mes mains. A ce propos, j’ai pu télécharger un «Méga Pack 50 ebook érotique.zip» et découvrir des choses que je ne serais jamais aller acheter en papier.
Ma liseuse me permet aussi d'avoir accès à des illustrations anciennes. J'ai commencé la lecture de « La Morale Anarchiste » de Pierre Kropotkine, avec en illustration de couverture la couverture originale du fascicule parut en 1889. Je peux aussi lire Don Quichote ou les contes des milles et unes nuits avec des illustrations provenant d'éditions anciennes. Pour le coup, ces derniers exemples sont gratuits et légaux, les textes et les illustrations dont je parle sont tombés dans le domaine public comme on dit. On peut trouver ce genre de choses sur le site du projet Gutemberg par exemple, où une y communauté travaille à proposer librement des éditions numériques de ces ouvrages théoriquement gratuits, mais que sans liseuse et sans des travaux d'édition et de mise à disposition, on est bien obligé d'aller acheter en librairie, chez un bouquiniste ou d'emprunter en bibliothèque.
Avec ma liseuse, je peux aussi corner des pages, surligner, annoter. Virtuellement, mais ça fonctionne pas mal. Je perds tout si elle tombe en panne ou si je la perds, bien sûr. Mais bon. Si il y a un mot que je ne comprends pas, je pose mon doigt dessus, et le dictionnaire intégré me donne sa définition… bon, en réalité le dico français de ma PRS-T3 est très mauvais. Les mots que je ne connais pas, il ne les connais pas non plus. Il ne me sert finalement qu'à me confirmer qu'un mot n'est pas très connu :-) Les dictionnaires de langues sont meilleurs je crois, et pourraient me permettre de me lancer dans la lecture de livres en anglais ou en espagnol, mais je ne le fait pas.
Dernier détail, je peux aller sur internet via une connexion Wifi. Surfer sur un internet en noir et blanc est un anachronisme délicieux je trouve. Ce n'est pas pratique, c'est lent, le wifi pompe toute la batterie en 10 minutes, et comme le navigateur est obsolète, beaucoup de sites ne fonctionnent pas. Mais ne possédant pas de smartphone, ça a pu me servir quelques fois. Wikipedia passe bien notamment.
Il est intéressant de souligner que je ne branche que rarement ma PRS-T3. Je peux lire tous les jours pendant un mois sans recharger sa batterie. Parce que contrairement à l'écran d'une tablette, d'un smartphone ou d'un ordinateur, l'écran d'une liseuse ne consomme aucune énergie en affichant une page. Seul changer de page nécessite un peu d'électricité. C'est pourquoi, lorsque j'éteins ma liseuse, la couverture du dernier livre ouvert s'affiche et reste affichée. Comme un livre de papier, lorsque je ferme le livre et que je le pose sur la table, l'image de la couverture est là pour me donner envie de l'ouvrir à nouveau.
D'une manière générale, l'écran d'une liseuse est l'inverse de l'écran d'une tablette et consorts : comme une page de papier imprimée, je dois l'éclairer. Comme une page de papier imprimée, elle est inerte, elle ne s'actualise pas 60 fois par secondes comme les écrans de smartphones et d'ordinateurs, elle ne crée pas d'effet hypnotisant. C'est comme une feuille de papier avec de l'encre qui se repositionne pour former d'autres phrases lorsque l'on demande à la machine de tourner la page.
Ce que je ne peux pas vous dire, c'est l'impact environnemental et social de la fabrication d'une liseuse. Je ne me suis pas renseigné. Est ce aussi terrible qu'un smartphone ? Je n'en ai aucune idée. Il y a de bonnes chances, c’est de l’électronique. Enfin bon. Je vais bien avec ma conscience. J'utilise un appareil obsolète qui serait peut-être à la poubelle sans moi. Il me donne accès à plein de choses, et c'est un acte écologique maintenant de m'en servir puisque je peux lire sans mettre en route toute l'industrie du papier. Parce que le papier aussi est une technologie, une industrie, au même titre que la fabrication de liseuses après tout. Une industrie chimique, énergivore, polluante sans doute.
Pour finir, je ne peux m'empêcher de répondre à quelque chose qui m'a souvent été dit. On m'a souvent dit que le papier c'était quelque chose de naturel et chaleureux, et que lire sur un dispositif électronique était quelque chose de froid, impersonnel. Or, ce n'est pas du tout ce que je ressens. Et je ne peux m'empêcher de penser que les personnes qui me disent ça auraient dit à l'apparition de l'écriture, avant même de l'avoir essayé, qu'écrire les histoires les tueraient en les figeant, que seuls les aléas de la transmission oral, les improvisations et les trous de mémoires, alliés à la chaleur et aux intonations de la voix humaine pouvaient donner vie à une histoire. Que l'écriture ne serait bonne qu'à compter les marchandises et écrire des lois.
Je ne veux pas faire la promotion des liseuses, je m'en fout pas mal. D'autant que je ne sais pas si ce serait une bonne chose que tout le monde ai une liseuse. D'un point de vue environnemental et social je veux dire, les conditions de fabrication etc.. C'est juste ennuyeux parfois de ne pas pouvoir partager un texte parce que la version papier n'existe pas ou est trop difficile à trouver. Ou de ne pas pouvoir prêter un livre parce que je n'ai qu'une version électronique et que l'autre personne n'a pas de liseuse. Mais devant l'intérêt que j'ai à ne plus acheter de livres, le choix est vite fait. Je pirate, je récupère par ailleurs des livres dans les boîtes à livres, dans les bibliothèques où je travaille, je ne suis pas allergique au papier. Je donne plus facilement un livre papier si je le possède en numérique. Je me suis débarrassé comme ça de beaucoup de livres, et j'ai même revendu ma bibliothèque, le meuble, l'année dernière. Mon appartement est maintenant plus agréable sans tout ce papier qui recouvrait un mur entier. Un mur entier de livres que je relirais peut-être un jour. Dans mon petit appartement qui me coûte déjà suffisamment cher, ça n'avait pas de sens.
Je ne voulais pas faire la promotion de ce genre d'appareil, puisque de toute façon personne n'aime ça. J'avais juste envie de parler de ma petite liseuse chérie que j'emmène partout et qui garde quelques souvenirs microscopiques de mes allées et venues sur terre dans les coins poussiéreux de son écran :)
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2024.01.20 14:14 Independent_Leg_9385 De la bonne bière au Panama avec Noël Sanchez

De la bonne bière au Panama avec Noël Sanchez
Vivant désormais en France, le spécialiste continue également à travailler à distance pour la brasserie indépendante Casa Bruja Brew, la toute première à distribuer ses bières à travers le Panama. Elle est également renommée pour ses collaborations internationales, comme l’atteste sa récompense au World Beer Cup ! Casa Bruja en espagnol signifie littéralement « maison de sorcière » (cela fait référence aux Alewifes en Grande-Bretagne.
Outre les connotations à la sorcellerie et au jeu de mots phonétique entre bruja et maison de brassage ; une Casa Bruja dans l’argot panaméen est une maison en bois délabrée. Plus important encore, quelque chose de Brujo ou de Bruja est quelque chose d’étrange, une contrefaçon. Après avoir trouvé ce nom astucieux il y a dix ans, Noel continue à faire partie du comité de marketing créatif. Ce dernier développe de nouvelles bières, organise des événements et crée du contenu médiatique.

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Voyage au bout du Monde!

Pour être reconnu comme juge international, qui plus est provenant d’un petit pays, Noël a dû étudier et travailler dur ! Tu dois apprendre, mémoriser, expérimenter, s’exprimer avec le vocabulaire adéquate, et bien plus encore … Après avoir rencontré quelques juges de différentes nationalités, il s’inscrit en 2017 au bootcamp du Cicerone Certification Program à Chicago. Là-bas il se forme et mesure ses connaissances.
Commence alors le parcours d’un apprentissage sans fin. Un mois après il se rend à San Francisco et obtient l’examen Certified Cicerone. Il devient ainsi le premier de son pays à obtenir cette certification. Dans la foulée, il est invité à participer à des concours un peu partout. Quelques mois plus tard, il devient juge BJCP. Il se forme sur la biochimie de la bière à l’université d’Alicante et à l’université catholique de Leuven.
Peu de temps après, il suit le programme Doemens Biersommelier au Mexique. Plus récemment, il passe la partie orale de l’Advanced Cicerone à Londres. Si les résultats s’avèrent positifs, il serait alors le cinquième zythologue a obtenir cette certification complexe en Amérique latine. Encore aujourd’hui Noël continue à s’entraîner pour améliorer son niveau et acquérir de nouvelles connaissances.
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2024.01.20 14:12 Independent_Leg_9385 Entrevue avec Noel Sánchez: expert sur la bière

Entrevue avec Noel Sánchez: expert sur la bière
Noel Sánchez, Panaméen d’origine, est arrivé en France il y a un peu plus d’un an et demi. Expert dans le monde merveilleux de la bière, juge international émérite, zythologue, il est également ambassadeur pour des brasseries artisanales, y compris la brasserie parisienne iconique Demory. Partons à la découverte de son univers.
En France Noel est ambassadeur de Demory, brasserie parisienne historique. Elle a été fondée en 1827 dans le 5ème arrondissement pendant la Belle Époque. Éteinte après la Seconde Guerre Mondiale en 1953, elle renaît de ses cendres tel le phénix en 2009, grâce à Kai Lorch et Jonathan Kron, deux jeunes entrepreneurs passionnés de bières. Aujourd’hui, cette brasserie durable et indépendante emploie 15 salariés. Elle brasse annuellement 8 500 hL avec des équipements dernier cri venant d’Allemagne et de République-Tchèque.

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Noel Sánchez : Ambassadeur chez Demory

Les missions de Noël sont variées. Il assure la promotion de la brasserie à travers des partenariats et des collaborations. Le zythologue participe ainsi à des festivals de la bière, des TTO (Tap Take Over), des salons gastronomiques parisiens. En tant que spécialiste, il organise des dégustations et des accords mets-bières pour la communauté d’expatriés à Paris. En effet, pour lui, associer bière et gastronomie est toujours passionnant, et ce en raison de la diversité propre à chaque style. Il adore faire correspondre les intensités et les flaveurs, voir comment elles interagissent entre elles.
D’ailleurs un de ses accords préférés est une West Coast IPA avec un bleu typé. Pour sortir des sentiers battus, il opte plutôt pour une Doppelbock. Concernant la formation de l’équipe de la brasserie et des deux bars (Bar Demory et L’intrépide Bar), Noel met au point des évaluations sensorielles, des analyses sur les faux-goûts ainsi que des sessions de connaissances générales.
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2024.01.12 11:26 miarrial 20 avril 1493 Christophe Colomb triomphe et... perd

20 avril 1493 Christophe Colomb triomphe et... perd
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Le 20 avril 1493, Christophe Colomb se présente devant les Rois d'Espagne, Ferdinand et Isabelle, aux portes de Barcelone.
Auréolé par le succès de son expédition transatlantique, le navigateur génois se met humblement à genoux devant eux et les Rois, dans un geste sublime, tombent également à genoux. Tous les trois entonnent alors un Te Deum d'actions de grâces, remerciant Dieu pour le succès de l'expédition.
Portrait de Christophe Colomb (1828, Rafael Tejedo, musée naval de Madrid)
Cette scène atteste que les cercles dirigeants, en Espagne et en Europe, ont immédiatement pris conscience de l'importance de l'événement et de ses conséquences potentielles. La première traversée transatlantique ne passe pas inaperçue !
À Rome, le pape Alexandre VI Borgia, d'origine espagnole, prend acte de ce succès comme de la prise de Grenade, l'année précédente. Le 19 décembre 1496, dans la bulle « Si convenit », il attribuera aussi à Ferdinand et Isabelle le qualificatif prestigieux de Reyes Católicos (« Rois Catholiques »)...
Deux semaines plus tard, le 4 mai 1493, il publie la bulle « Inter Caetera » qui répartit entre Portugais et Espagnols les futures découvertes. Cette bulle est complétée l'année suivante par le traité de Tordesillas.
Quant à Christophe Colomb, fort de son triomphe, il retraverse sans tarder l'océan pour le compte du couple royal. Cette fois, il n'a aucun mal à réunir les fonds et les équipages.
Séville au XVIe siècle, détail d'un tableau de Alonzo Sanchez Coello
Deuxième voyage
Pour cette deuxième expédition, Colomb quitte Cadix avec 17 navires et... 1200 passagers ! Il aborde dans une île à l'aspect enchanteur aussitôt baptisée Guadeloupe, en l'honneur de la Vierge de Guadalupe, un lieu de pèlerinage célèbre en Estrémadure. Une rapide exploration montre qu'elle est habitée par de féroces anthropophages, les Caraïbes, ennemis jurés des paisibles Taïnos.
Poursuivant sa route, Colomb découvre avec amertume que les 39 compagnons abandonnés sur l'île de Hispaniola ont tous été massacrés par les habitants. Des hommes nus et d'apparence pourtant paisible ! Remis de leur découverte, les Espagnols fondent sur l'île la première ville du Nouveau Monde, Isabela. Diego Colomb, le plus jeune frère de l'explorateur, assume le gouvernement de la ville, bientôt assisté de Bartolomeo.
Neuf bateaux prennent le chemin du retour sous le commandement d'Antonio de Torres cependant que Christophe Colomb poursuit l'exploration des petites Antilles et découvre Porto-Rico et la Jamaïque.
À Isabela, pendant ce temps, les dissensions, la cupidité et la peur des Indiens ne tardent pas à semer le désordre et la mort. Bartolomeo se montre particulièrement cruel avec les Indiens qu'il massacre ou réduit en esclavage. C'est le premier d'une longue lignée de conquistadores (« conquérants ») violents et cupides.
En Espagne, on ne se fait pas faute de médire de Christophe Colomb auprès de la reine Isabelle. Celle-ci interdit en vain la réduction en esclavage des Indiens et envoie un enquêteur officiel, Juan Aguado, à Hispaniola. Inquiet pour son avenir, l'Amiral retourne en Espagne en 1496 et gagne le pardon de la reine.
Christophe Colomb est accueilli par le roi Ferdinand et la reine Isabelle à son retour en Espagne, Washington, Library of Congress
Troisième voyage
Christophe Colomb met sur pied un troisième voyage d'exploration. L'expédition quitte le port andalou de Sanlucar de Barrameda le 30 mai 1498.
Tandis que le gros de la flotte se dirige vers Hispaniola, Christophe Colomb oblique vers le sud et les îles du Cap Vert avec trois navires. Le 28 juillet 1498, il découvre l'île de Trinidad et, deux jours plus tard, repère l'embouchure d'un puissant fleuve, l'Orénoque. Il ne comprend pas encore qu'il est face à un immense continent, un Nouveau Monde. Il persiste à voir dans ces littoraux la porte de la Chine ou des Indes.
Mais à Hispaniola, pendant ce temps, les Espagnols en viennent à se battre entre eux. De retour dans la colonie, Christophe Colomb a le plus grand mal à ramener l'ordre. Il fait condamner à mort ou emprisonner les rebelles...
Christophe Colomb (1520, Ridolfo di Ghirlandaio, musée naval de Gênes)
La chute
L'affaire agite la cour d'Espagne qui délègue Francisco de Bobadilla dans la colonie avec le titre de vice-roi. Celui-ci débarque le 23 août 1500 et met aussitôt Christophe et Bartolomeo Colomb aux fers. Il les renvoie en Espagne. Quand l'illustre navigateur se présente enchaîné devant les Rois Catholiques, à Grenade, ces derniers, émus, le font libérer et rappellent son remplaçant.
Un nouveau gouverneur général, Nicolas de Ovando, prend la mer début 1502 avec 30 navires et 2500 colons (parmi lesquels le futur dominicain Las Casas)... mais sans Christophe Colomb ! De ce moment date véritablement la colonisation du Nouveau Monde avec la création des « encomiendas ».
Colomb obtient seulement de repartir pour une simple mission d'exploration, avec quatre navires, le 9 mai 1502. Quand il arrive en vue de Santo Domingo (Saint-Domingue), nouvelle capitale de la colonie de Hispaniola, le gouverneur refuse de le laisser accoster et fait valoir des directives royales. A son retour en Espagne, en 1504, la reine Isabelle n'est plus là pour le protéger.

L'« œuf de Christophe Colomb »
Peu après son retour en Espagne, au cours d'un repas entre gentilshommes, Christophe Colomb eut à affronter quelques esprits forts. « Après tout, disait en substance l'un d'eux, il était évident qu'en allant vers l'ouest, on finirait bien par trouver les Indes ». Colomb prit alors un oeuf et proposa à ses détracteurs de le faire tenir debout. Aucun n'y arriva. Lui-même prit l'oeuf, tapota l'extrémité de façon à l'aplatir et put alors le dresser sur la table. Il conclut : « C'était évident mais il fallait y penser ! » (l'anecdote est rapportée par Jérôme Benzoni, auteur en 1565 d'une Histoire du Nouveau Monde).

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2023.11.19 01:35 miarrial Le Maroc repousse des centaines de migrants qui tentaient d’entrer dans l’enclave espagnole de Ceuta

Le Maroc repousse des centaines de migrants qui tentaient d’entrer dans l’enclave espagnole de Ceuta
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C’est la troisième fois en moins d’un mois que des migrants essaient de passer la frontière, sans y parvenir. La coopération entre Rabat et Madrid est citée en exemple.
Un militaire marocain garde la frontière entre son pays et l’enclave espagnole de Ceuta, le 19 mai 2021
Un millier de migrants d’Afrique subsaharienne ont, selon la presse marocaine, tenté de franchir la clôture qui sépare le Maroc de l’enclave espagnole de Ceuta, vendredi 17 novembre au matin. Divisés en plusieurs groupes, ils ont convergé vers trois endroits : au nord de la ville, au niveau du quartier de Benzú, au sud, à proximité de la plage de Tarajal, et plus à l’est, dans la zone de Finca Berrocal. La plupart a été stoppée en territoire marocain par les forces de l’ordre, mais une centaine a réussi à s’approcher de la barrière extérieure de Ceuta, quelques-uns parvenant à l’escalader sans toutefois la franchir, selon la Guardia Civil espagnole.
Citée par des médias marocains, la préfecture de Fnideq a fait état de nombreuses arrestations parmi les migrants. Certains ont « recouru à une violence excessive en utilisant des armes blanches », affirment les autorités marocaines qui chiffrent à quatre-vingt le nombre des blessés « légers », dont une cinquantaine parmi les forces de sécurité. Partagées sur les réseaux sociaux par des riverains, des vidéos montrent des centaines d’hommes courant le long d’une route, sans que l’on ne sache s’ils se dirigent vers la frontière ou fuient les forces de l’ordre. D’autres sont à l’arrêt, tandis qu’un hélicoptère les survole.

« Une scène qui se répète inlassablement »

Selon l’agence de presse espagnole EFE, c’est la troisième fois en vingt jours que des migrants tentent de franchir la frontière à Ceuta. Ils n’ont jamais été aussi nombreux depuis 2019, indiquent des ONG. Si aucun mort n’est à signaler, cette énième tentative en rappelle une autre, meurtrière cette fois : le 24 juin 2022, près de trente migrants avaient été tués en essayant d’entrer à Melilla. Plusieurs dizaines sont toujours portées disparus, selon l’Association marocaine des droits humains.
« Ce qui s’est passé à Ceuta vendredi est une scène qui se répète inlassablement, la conséquence de l’externalisation des contrôles aux frontières de l’Europe, explique Mohamed Balga, secrétaire général de Pateras de la vida, une association marocaine qui veille aux droits des immigrés subsahariens. Cette fermeture des frontières est synonyme de drames humains, elle se fait avec l’assentiment de l’Europe et la complicité des autorités marocaines et espagnoles, qui ont fait de l’immigration une monnaie d’échange. »
Depuis la reprise de leurs relations en avril 2022, après un an de gel diplomatique en raison de l’hospitalisation en Espagne du chef du Front Polisario, les rapports entre Rabat et Madrid sont au beau fixe. Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a déclaré soutenir le plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, rompant avec la neutralité historique de l’Espagne dans ce dossier. En retour, Madrid s’est assuré l’appui des autorités marocaines dans la lutte contre l’immigration irrégulière, octroyant au royaume des financements supplémentaires – plus de 30 millions d’euros en octobre 2022. Au premier trimestre 2023, le nombre des entrées illégales en Espagne depuis Ceuta et Melilla a chuté de 80 %, selon le ministère de l’intérieur espagnol.

Coopération entre Madrid et Rabat

Le contraste est saisissant entre la situation actuelle et celle qui prévalait encore il y a deux ans. En mai 2021, le gouvernement espagnol n’avait pas eu de mots assez durs pour dénoncer une « agression » du Maroc après le passage de plus de 8 000 migrants à Ceuta, allant jusqu’à dénoncer un « chantage » de Rabat, accusé d’instrumentaliser « des mineurs » pour faire pression sur Madrid.
Sur fond de réconciliation, les critiques ont désormais cédé la place aux amabilités. D’un côté comme de l’autre, le partenariat migratoire entre les deux pays est jugé « exceptionnel ». « C’est un modèle de coopération Nord-Sud », relevait en juin la secrétaire d’Etat espagnole aux migrations. C’est cette même collaboration qui a permis « de contenir la tentative de franchissement » à Ceuta, selon la presse ibérique. Les forces de l’ordre marocaines auraient en effet averti dans la nuit de jeudi à vendredi leurs homologues espagnoles de la présence d’un premier groupe « d’environ 150 migrants » à proximité de la frontière. L’action « préparée et combinée » des autorités des deux pays a fait le reste.



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2023.10.25 08:46 Wertherongdn Cours de préparation à la vie d'adulte

C'est une idée un peu con mais elle m'est venue il y a quelques mois en mettant pour la première fois une couche à ma fille. Pourquoi ne reçoit-on pas des cours de vie pratique à l'école ?
Pas d'Educ Bashing ici, je suis moi-même prof et je sais qu'on peut pas tout faire, qu'on est déjà débordé etc... Mais je suis sûr qu'on pourrait trouver une heure par semaine au collège et au lycée en prenant sur l'AP. Certains collègues seraient sûrement pas contre donner ces cours. Il y aurait quelques difficultés au niveau du matériel, mais rien d'insurmontable.
Je parle de trucs vraiment pratiques : coudre, passer la serpillière, changer une roue de vélo, les plombs, donner un bain à un bébé, cuisiner, remplir une feuille d'impôts, faire une démarche administrative, repasser....
Certains me diront que c'est le rôle de la famille, mais dans les faits ce n'est souvent pas le cas et même un parent bien intentionné n'explique pas forcément comment gérer la CAF.
Ça rappelle les cours de tâches ménagères pour filles qui sont vues comme sexistes, mais cette fois ce serait pour tous. Ça améliorerait d'ailleurs pas mal l'égalité au sein des couples. Une des raisons du déséquilibre c'est le manque choquant d'éducation aux tâches ménagères des garçons, et il n'est pas rare qu'un étudiant de 18 ans ne sache pas faire une machine. Je fais plus que ma femme parce qu'elle bosse plus, mais je dois être honnête et avouer qu'elle a dû me 'rééduquer' pendant des années avant d'en arriver là, il y a plein de choses sur je ne savais pas faire, bien faire ou quand faire.
Il y a aussi le débat sur la finalité de l'école, mais que vous soyez dans le camp 'l'école forme des citoyens' ou dans le camp 'l'école forme des travailleurs', vous devez reconnaître que le citoyen comme l'ingénieur doivent pouvoir déboucher l'évier, comprendre comment marche un prêt, écrire un mail ou un CV, faire les vitres ou déclarer une naissance.
Voilà, une idée un peu débile et sans grande importance mais si je bossais chez McKinsey, c'est avec une pointe de fierté que je la vendrai 20 millions à Gabi Attal (avec PowerPoint).
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2023.10.19 08:41 Celid_of_the_wind Avis sur L'attaque des Titans / Shingeki no Kyojin

Bon... Un gros morceau celui-ci, et je vais pas me faire que des amis.
TLDR : Je n'ai jamais autant aimé et détesté un manga à ce point. Vraiment.
Je suis passé un peu à travers la vague de hype de ce manga, j'ai pour habitude d'attendre que ça retombe, ou a minima d'attendre qu'une série soit terminée pour m'y lancer. J'ai donc lu ce manga en sachant que y avait une ville, des gros Titans qui venaient tout détruire, et des alpinistes qui défendaient la ville. Rien d'autre. Et aucun visionnage d'anime non plus.
Et les premières pages ont été un peu dures à passer, le dessin est assez mou (hors scènes d'action) et les expressions sont incompréhensibles. Mais très vite après ça décolle, ça accroche, let's go c'est trop biiiien...
Attends, c'est qui ce personnage ? Je suis où là ? Quand ? Car oui faut qu'on continue sur le dessin. Si il est excellent dans les faces d'action, rarement vu une retranscription de la grandeur, de la violence et de la vitesse des combats aussi bonne, il y a un trait (de crayon) qui pose soucis : le chara-design. Sur de nombreuses scènes, j'ai cru qu'Armin parlait alors que non c'était Annie, confondu X pour Y, j'ai mis un temps immense à comprendre qui était Eren en époque 2... Les personnages ne sont pas assez différenciés et leur introduction en masse dès le début n'aide pas. En publication hebdomadaire, ça passe sans doute mieux car on relit en attendant la suite, mais en lecture one-shot c'est problématique. J'ai adoré les scènes d'actions extrêmement lisibles, mais les personnages non reconnaissables sont un vrai problème.
En ce qui concerne l'histoire, c'est plutôt bien amené, on se doute assez vite du plot twist principal, mais c'est un sujet intéressant. Intrigues politiques, drama adolescent, action dantesque, thriller psychoilogiques... on passe par beaucoup de genres de manières fluides, ce qui rend plaisant l'ensemble. Les sauts temporels pourraient être mieux gérés cela dit, on peut avoir du mal à les ordonner dès le départ, mais rien de rédhibitoire. On a aussi quelques pouvoirs sortis d'un chapeau pour des besoins scénaristiques, et ça se voit à la lecture. Bon les grosses ficelles ça arrive, surtout en publication sérielles, et c'est pas un drame. MAIS y a un gros soucis, et ça va spoiler fort à partir d'ici.
L'un des principaux thèmes est la lutte armée et la radicalisation jusqu'au terrorisme. Un thème dur, d'actualité et incroyablement complexe. Qui a été traité brillamment, en tout cas d'un point de vue de l'histoire... jusqu'à la fin. Le pouvoir de prescience anéantit tout le propos : "En fait je savais que vous m'arrêteriez, j'ai fait ça pour le bien commun". Certes ça n'enlève rien à l'horreur des actes commis jusque là, mais le passage au terrorisme est bien limité. On nous vend un personnage qui a sombré du côté obscur, mais en fait pas tant que ça. Immense déception pour moi.
D'ailleurs les personnages sont un autre point de grand écart pour moi : Eren que je viens de traiter, mis à part la révélation finale, est très bien traité. Reiner et Armin aussi. Connie a évolué de comique relief à un personnage complexe... Quant à Annie, un personnage fort, aux motivations complexes et peu présent en personnage principal dans l'univers du manga, j'ai pris plaisir à la suivre... enfin tant qu'elle est là parce qu'on la met au placard. Bon au moins on a d'autres personnages féminin fort et intéressant : Historia qui est trop douce pour ce monde mais qui se révèle reine ? Le manga nous met une bande de têtes brûlées en personnages principaux et place une pacifiste qui est leur amie en tant que leur dirigeant ? Y a matière d'avoir du conflit, une réflexion sur le pacifisme, une... ah non excusez moi, c'est une femme, on la relègue à pondre des gosses. Bon il nous reste l'un des trois personnages principaux en tant que femme forte. Vous savez, celle qui ne parle que de l'homme qu'elle aime et dont on est incapable de dire son niveau d'intelligence à la fin du manga ? Celle qui n'est définit que par son amour et ses origines. En lisant Naruto je me suis dit que le traitement des femmes étaient clairement mauvais, mais on est pire encore ici. Quant à Sasha ou Hansi, ce sont des personnages gimmick, Hansi un peu au-dessus du lot avec son arc de succession mais loin d'être la panacée. Bon en vérité on a un personnage féminin excellent : Gaby. Car écrit comme un enfant et non une femme. Oui je traine et je pinaille, mais ça vient vraiment ternir cette œuvre à mon sens.
Bon au final, ça vaut le coup ou pas ? Clairement oui. La hype est compréhensible sur ce manga tant l'histoire et les combats sont bien construits et écrits et nous entrainent du début à la fin sans aucun temps mort ou presque. Les personnages ont une réelle évolution, les enjeux et les thèmes sont bien amenés et construits. Mais l'œuvre souffre de défauts énormes : un chara-design un peu limité, des grosses ficelles scénaristiques plombant quelque peu le propos et surtout une écriture des personnages féminin digne des années 60. Bref j'ai détesté ce manga. Bref j'ai adoré ce manga. Je ne sais pas.
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2023.10.09 10:44 AstreNoir05 HOLLYPARK Park Tour

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2023.10.07 18:12 miarrial Mélenchon sur le Sahara : « le Maroc n’a jamais manqué à sa parole »

Mélenchon sur le Sahara : « le Maroc n’a jamais manqué à sa parole »
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Au Maroc depuis le 4 octobre, le fondateur du parti La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a évoqué le dossier du Sahara. Lequel sujet est à l’origine d’une brouille entre Paris et Rabat.
Jean-Luc Melenchon
Comme annoncé, le patron de la France insoumise a effectué une descente dans la province d’Al-Haouz, au Sud de Marrakech. C’est cette région du Maroc a été violemment touchée par le séisme de magnitude 6,8 degrés sur l’échelle de Richter. Un séisme survenu le 8 septembre, et qui a fait près de 3 000 morts. Une descente douloureuse dans le Haut Atlas.
Jeudi, Jean-Luc Mélenchon s’est envolé pour Casablanca pour animer une conférence, à l’Université Hassan II. Seulement, le mercredi, le patron de la France insoumise s’est prononcé sur la question du Sahara Occidental. A l’issue de sa visite sur le terrain du tremblement, l’homme politique s’est confié à la presse. «La diplomatie marocaine est très efficace», a d’abord campé Mélenchon.

«Le Maroc n’a jamais manqué à sa parole»

Laquelle diplomatie, relève-t-il, «a, pendant des années, permis que tout le monde s’y retrouve en étant d’accord avec les résolutions de l’ONU. Et le Maroc n’a jamais manqué à sa parole. Jamais». Toutefois, le patron de la France insoumise de rectifier : «J’ai lu des sottises sur mes positions et sur celles des Insoumis. Il n’existe aucune relation du mouvement Insoumis institutionnel avec qui que ce soit d’autre que les partis de la démocratie marocaine».
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«Et je n’aime pas qu’on m’attribue des positions qui ne sont pas les miennes ou qui ne sont pas celles de mon mouvement», met-il en garde. «Mais je ne peux pas faire autrement que de constater la ferveur marocaine et de m’y sentir attaché. Je ne peux pas faire autrement que de constater que le Maroc n’a jamais manqué à sa parole à l’ONU», fait observer Mélenchon. Non sans toucher du doigt la «plaie» Sahara, objet de tension dans la région nord-africaine, et même, entre Paris et Rabat.

Sahara, la France pour réfléchir sur de nouveaux paramètres

Le patron de la France insoumise souligne avoir « observé de nouveaux paramètres auxquels les Français devraient sans doute réfléchir avec plus d’attention». Selon lui, «la prise de position des États-Unis d’Amérique, d’Israël et de l’Espagne a modifié le regard que le monde porte sur cette question» du Sahara. Et de dire son souhait de que «mon pays le comprenne». Il demande toutefois «qu’on n’en fasse pas un sujet de querelle avec les Marocains. Ce ne serait pas juste».
Notons que certains observateurs sont convaincus que le Sahara est au centre de l’actuelle brouille entre le Maroc et la France. Il se dit que Rabat reproche à Paris de traîner les pieds sur la question du Sahara Occidental. Une marocanité qu’Emmanuel Macron semble refuser de reconnaître. Contrairement aux États-Unis sous Donald Trump et à l’Espagne avec le saut périlleux du président de son gouvernement, Pedro Sanchez. Des actes soulevés par Mélenchon.
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2023.09.17 22:17 MirkWorks Excerpts from Developing the Dead: Mediumship and Selfhood in Cuban Espiritismo by Diana Espirito Santo (continuation: Historical background)

2 Spiritism and the Place of the Dead in Afro-Cuban Religion (excerpts)
I. Kardecist spirits and Cuban hybrids
A curious mix
In Havana, the muertos are perceived and talked about by practitioners of Afro-Cuban religion in a number of revealing ways. Metaphors of light, incandescence, ascension, evolution, and immateriality prevail in discourses dominated by reference to "good" spirits. In contrast, terms such as muerto oscuro, meaning the "dark" dead, evoke images of beings in the underworlds of Cuba's metaphysical order who thrive by preying on the weak, inflicting injury and dread, and causing persons to stray from their rightful paths. These muertos are referred to as being "materialized," "lowly," and "unevolved." "Luz y progreso!" [Light and progress!], mediums exclaim in attempts to redeem these creatures from their fates, elevating them in rituals with the help of luminous spirit guides. While this spiritual taxonomy is typically more pluralistic, overlapping, and contradictory than these initial descriptions suggest, certain common ontological frames characterize such discourses and merit closer inspection. The objective of this chapter is to examine the influence of spiritism's spatio-temporal and moral cosmology, whose historical alliance with Cuban creole religious forms arguably transmuted a typically Victorian preoccupation with evolution and progress into a set of common assumptions regarding the nature of spiritual ontogeny. There are two questions embedded in this aim. The first pertains to spiritism's course of expansion and transformation in Cuba, as well as its early contribution to the existing religious ecology; the second, to the structure of its current ritual symbiosis and the mechanisms of self-making that bind it to most other religious practices in Havana at the root.

Kardec's new science of spirit

Cuban spiritist ontology is descended from a nineteenth-century mystical rendition of the resources of the afterlife. The following statements, purportedly direct quotes from the spirits themselves, appeared in a book entitled Le Livre des Esprits (The Spirits' Book), published in 1857 in France. The author called himself Allan Kardec (1804-1869), and his work soon reverberated throughout France and Europe and across the Atlantic, announcing that:
The material beings constitute the visible or corporeal world, and the immaterial beings constitute the invisible or spiritual world, that is to say, the spirit-world, or world of spirits. The spirit-world is the normal, primitive, eternal world, pre-existent to, and surviving, everything else. Spirits having to pass through many incarnations, it follows that we have all had many existences, and that we shall have others, more or less perfect, either upon this earth or in other worlds. Spirits having to pass through many incarnations, it follows that we have all had many existences, and that we shall have others, more or less perfect, either upon this earth or in other worlds. Spirits exert an incessant action upon the moral world, and even upon the physical world; they act both upon matter and upon thought, and constitute one of the powers of nature, the efficient cause of many classes of phenomena hitherto unexplained or misinterpreted, and of which only the spiritist theory can give a rational explanation. (The Spirits' Book, Introduction, section 4, online)
What Kardec alluded to amounted at the time to a reconceptualization not simply of the "beyond" being continuous with and accessible to the living, but of the conventionally held limits of empiricist science. The Spirits' Book was followed by The Mediums' Book (1861), which posited and clarified the faculty of mediumship, and further, The Gospel According to Spiritism (1864), and Heaven and Hell (1865), both of which overturned Christian notions of divinity and sin in their reinterpretation of the gospel. Kardec had achieved this through an extraordinary collusion with the "beyond" itself. By the time of his death, in 1869, Kardec had essentially transcribed, integrated, analyzed, and published thousands of pages of metaphysical messages and writings similar to his early works, constituting either what he claimed to be direct communications to him from enlightened spirits, dictated and laid out in question and answer format, or his own attempts at interpretatively synthesizing such wisdoms.
These higher beings, speaking to him through various French mediums, had determined that a new vision of the spiritual was in order that was to be scientific rather than pious in nature, and that Kardec was to be its voice by systematizing these teachings into a voluminous body of knowledge that would become the spiritist doctrine. Kardec became known as spiritism's "codifier," suggesting the doctrine's ultimate ahistoricity and truth, and after a few short years spiritism had gained an astoundingly large following due to the popularity of what a new spiritual materialism seemed to offer: first, the rejection of a hegemonic relationship with the divine; and second, the embrace of a fundamental right to understand and experience the spiritual on a personal and empirical level. Revolutionary, reactionary, exotic, and simultaneously reconcilable to strands of existing Christian and esoteric traditions, spiritism found an easy home among the European middle classes, who were fascinated by notions such as "ether" and "magnetism" and bored by priests and dogma.
Kardec's Europe was already home to a growing assortment of so-called New Religious Movements, infused with the will to redefine and understand the immaterial dimensions of existence from with a scientific field of inquiry. Ideas of interconnected social and scientific evolution, popularized in Comte's positivism, were seen as potentially all-encompassing: modernity was on the loose, and science embodied the promise of ultimate measurement, explanation, and redemption. The realm of the invisible or intangible was no exception. The mid- to late nineteenth century, argues Eliade, "reveals a longing for a universalistic, transhistorical, 'mythical' religion" (1964, 155) that manifested itself in the emergence of a plethora of new moral philosophies, from Theosophy to Christian Science. Bryan Wilson argues that societies transformed by the advent of mass industrialization and its social by-products were made suddenly aware of their own resources, and this began to mark a shift away from a God-centered belief system (1990). Man was now to be at the core of religious/spiritual experience, to be its agent, and often its subject. Mesmerism and Swedenborgism, for instance, were movements that, according to the historian Lisa Abend, "clearly paved the way for the reception of spiritism on the continent" (2004, 509). As Peter Washington argues in his account of the colorful and contested founding of the Theosophical Society, Madame Blavatsky's Baboon, all of these trends sought a key that would unlock the mysteries of the universe, of the occult: an ultimate source. Christianity no longer fit the role. Knowledge was to be had outside the normative formats, where these could only be seen as part of the larger story, or as transcendent narratives that were, at best, symbols for an individual's own spiritual journey, rather than truths in themselves; it was not spirituality that was in question in the end, but authority (Washington 1995, 8-9). However, as Riskin (2009) has argued, these new narratives did not so much break with contemporary scientism as extend it by converting the epoch's materialist methodologies into machineries of spiritual discovery, thereby disproving the very materialism they were meant to defend. In the second half of the nineteenth century, and in the early twentieth, science was constantly developing techniques and instruments that brought objective reality to beings, materials, and forces that had previously been either ignored or regarded as imponderable marvels by humankind (Vasconcelos 2008, 18). Spiritism was to re-enchant the world with spirits by expanding on similar imaginaries of transmission and technology and their possibilities for an understanding of the realms of the invisible.
What Kardec's spiritism offered, in contrast with its relatively un-theologized Anglo-Saxon counterpart, spiritualism, was an elaborate, even bureaucratic ontological map of the spiritual and material worlds, two basic levels of existence whose interaction was necessary, albeit often imperceptible from the latter end. The idea that was fundamental to spiritism's vision was that a person's spirit survives after his or her physical demise; what made this notion novel was the myriad ways in which the spirit could continue to influence the material realm, shaping the actions and decisions of the living. Furthermore, unlike spiritualism, Kardec's doctrine posited a carefully crafted theory of repeated reincarnation reminiscent of Buddhist, Indic, and other Eastern religious philosophies in vogue at the time, coupled with a system of karmic accumulation, debt, and expiation, which fueled the motor of this cyclical and eternal process of evolution. Lives succeeded lives, in an ongoing helix of spiritual ascendance. Illness and adversity were seen in terms of necessary karmic "tests" or "trials," the successful completion of which advanced the spirit toward the highest stages of purity, populated by saints, martyrs, geniuses, and the wisest men and women of history, such as Plato and St. Augustine.
Spiritism proposed that all effects have a cause, particularly that all intelligent effects have an intelligent cause. Spiritism also forwarded a methodology for proper communication and for the education of mediums - the instruments - in often treacherous paths of discernment and development. Finally, along with a complex classification of good, intermediate, and ignorant spirits, and of the means by which to identify and relate to each, Kardec articulated the existence of spirit guides, protective entities with some degree of knowledge who accompany and lead the individual throughout the course of his or her life from birth and who have, in turn, had lives of their own. In Cuba this personalized collectivity of guides became known as the cordón espiritual, taking on great importance in the conceptual reorganization of the Afro-Cuban religious "self." Kardec's spiritism built on the foundations of France's romantic socialists, such as Reynaud and Leroux, who had first revived in popular fashion the notion of metempsychosis (reincarnation) and who married Asian spiritual readings with political ideals of how to remake modern society (Sharp 2006). Spiritism took off where romantic socialism faltered. As Sharp argues, after 1848 "socialism made for dangerous conversations; religion remained an acceptable topic, and a popular one" (2009, 23).
It was unsurprising that spiritism was imbued with the political currents of its time. Progressivist and liberal, it asserted no inherently superior race, gender, class, or culture, only that there were more or less enlightened souls marching on entirely unique paths toward a state of perfection. While not designed to be explicitly anticlerical, spiritism found a historical nemesis in the Catholic Church and an important base of support among sectors of the French populace disenchanted with the dominant Catholic powers. In spiritism, the individual was liberated from established religious hierarchies without feeling disenfranchised altogether from the essence of a Christian paradigm (Sharp 1999) since much of the moral structure of the latter was retained. Spiritism also catered to both "the positivistic refusal to believe without proof and the religious impulse to know that the soul continues on after death" (sharp 2009, 59). Science, evolution, spirits, faith, and morality: this combination proved an explosive mixture for the up-and-coming liberal, urban populations of Latin America.

Spirits and progress among Cuba's middle classes
There is some uncertainty as to how spiritist ideas arrived in Cuba. Some sources credit the Spanish spiritist Amalia Domingo Soler for the importation and circulation of Kardec's texts; others claim a North American route. In any case, traveling intellectuals and those with ties abroad were the first recipients and first disseminators of such ideas. By 1880, Cuban philosopher and human Enrique Jose Varona was talking of a "spiritual epidemic" (quoted in Bermudez 1967, 15). The Cuban Catholic Church was quick to publish a "pastoral instruction" leaflet/text, aimed at condemning and containing it (ibid.) but which had the opposite effect. The church had in fact condemned itself by siding with the Spanish in the repression of Cuban independence fighters during the 1868-78 war, after which collaboration between the church and state increased. Bermudez argues that we can see in the massive popularity of the early Cuban spiritist movement a reaction to colonial hegemony, to the church's complicity with an ever more ruthless regime. As was the case with neighboring Puerto Rico (Romberg 2003, 59), spiritism began to appeal in particular to the growing creole middle classes, to those excluded from the hierarchies of Spanish-born Cuban communities and a church-mediated political system they felt they could never infiltrate (Brandon 1997, 86). The rising number of liberals and independistas in mid-nineteenth-century Cuba added to "an increasing interest in science, political democracy, and new ideas" (ibid.), especially in a population already primed for the idea that the soul survives death and can be made manifest through some sort of communicational enterprise with the living (Castellanos and Castellanos 1992, 192). The notion of a scientific faith, or of a scientific method of expressing the existence of an "other," brought with it the promise of an altogether modern approach to religious experience, constituting both an antidote to a Catholicism whose theological precepts were for the most part obscure to the general population and a perceived improvement on superstitious "African" religious practices. Espiritismo's concern with the spiritual as a matter of empirical investigation arguably generated the first kind of antifanaticism discourse, still operative today. These early espiritistas rejected the allure of immediate forms of healing and quotidian problem resolution in favor of a studious and rigorous posture toward the beyond.
By the start of what would become Cuba's final independence struggle in 1895, Cuban espiritistas had their own publications, federations, and centers. In 1879, a significant collection of poetry, Arpas amigas [Friendly harps] was published, including poems by spiritist Francisco Sellen such as "Preexistencia" [Preexistence] and "Ultratumba" [Beyond the grave]; in 1883, the first issue of the spiritist journal Redencion appeared in Santiago de Cuba and was immediately suspended by the authorities; by 1885, in Havana, believers had published the sixth and seventh issues of La Luz del Evangelio, a spiritist journal claiming to be the official organ of the spiritist movement; and in the province of Camaguey, by 1889, spiritist magazines such as La Investigacion and Paz del Alma had begun to circulate (Bermudez 1967, 11-12). In 1888 Cuba sent three delegates to the first International Congress of Spiritists in Barcelona; 1889 saw the publication in Havana of El Espiritismo en su mas simple expresion, a summary of Kardec's teachings for the Cuban market. Bermudez also points to a marked increase in documents referring to the regulation of spiritist centers, many of which called themselves societies for estudios psicologicos, followed by Christian-sounding names like Paz y Amor. In 1920, Cuba hosted its first International Spiritist Congress. In 1936, the National Spiritist Federation was born, serving as an umbrella for all Cuban spiritist societies wishing to institutionalize. In 1940, the Consejo Supremo Nacional Espiritista emerged with the specific aim of doing justice to Kardec's spiritual philosophies. It exists to this day.

The independence wars and neocolonialism
There is a strong case to be made that Cuban forms of spiritism gained shape and momentum during the colonial wars (1868-78 and 1895-98). Cordova Martinez and Sablon maintain that Cuba's eastern or "oriental" provinces, including Granma, Holguin and Las Tunas - "the small country [patria chica] of the most prestigious mediums and healers" (2000, 48) - which supported largely illiterate populations who maintained Catholic traditions but did not practice them faithfully (ibid., 50), became the geographical crux of this process. The Oriente, they say, was characterized by a patriarchal form of slavery; the marginality and scarce presence of Spanish "elements" allowed for a growing rebel spirit that facilitated the independence fight and the propagation of anticolonial sentiment and ideology (ibid.). Cordova Martinez and Sablon regard Cuba's eastern provinces as a perfect melting pot for the emergence of creolized forms of espiritismo. The authors refer to the work of Jose Sanchez Lusson, a scholar from Granma, who notes that in 1895,56.13 percent of the rebel army's lower ranks, and 28 percent of its higher, practiced espiritismo, some even directing spiritist centers (Lusson quoted in ibid., 47). Meanwhile, between the start of Cuba's struggle for independence in 1865 and its end in 1895, the colonial government and the church closed ranks against their opponents, and the spiritist movement was as suspect in this regard as political parties, workers' organizations, ethnic associations, and Afro-Cuban religious groupings (Brandon 1997, 88).
Understanding colonial-era espiritismo thus requires taking into account its complicity with political and religious subversives, including its alliance with the African cabildos (Brandon 1997, 98), African ethnic associations that functioned as mutual-aid societies. However, there were important social, political, and legislative factors in both the colony and its aftermath that may lead to a better contextualization of how espiritismo came to be regarded in the twentieth century and its discursive relationship with the Afro-Cuban religions. Reinaldo Roman notes, for example, that while in the 1880s the media "decried Cubans' putative tendency to seek deliverance through 'fantasies' rather than 'politics,' there was little to be done about wayward spiritists," such as the man-gods he describes (2007, 25). This ineffectiveness towards spiritists was partly due to the passage of a liberal law of association in 1888 that allowed for the registration of spiritist groups and may have protected them.
The political climate changed during the Republican era, however: With the U.S. occupation and the adoption of a liberal constitution, spiritist societies multiplied along with Protestant missions, whose work was consistent with the new promised freedoms. Two tendencies coexisted during a period characterized by a political will toward secularization and the construction of nationhood. On the one hand, espiritismo was regarded by officialdom in ambiguous, not entirely unfavorable terms, appearing as an "unruly amalgam of practices, only some of which were objectionable" (Roman 2007, 31-32). On the other, espiritistas were never exempt from suspicions of profit-driven quackery, which led to the intensification of concern with the activities of specific individuals. This concern can be read in the light of Cuba's early-twentieth-century fear of Afro-Cuban brujos and the gross and immoral primitivity they were seen to embody . Roman argues that "as constitutional guarantees were put in place, spiritist man-gods came under uncreased scrutiny that was justified as an attempt to secure the very rights of citizens" (2007, 30). The authorities distinguished "clandestine" and "immoral" spiritist groupings from those regarded as legally compliant. It is arguable that these terms are reproduced under different guises today among certain of the elite sectors of Havana's espiritismo communities. That these were concerns of government rather than practitioners, however, is evidenced by the fact that espiritismo continued to grow massively, particularly in the eastern provinces, which seemed to have provided impetus for similar growth in the spiritist movement in the capital.
...

Associations, transformations, and the contingency of statistics (excerpt)
...
While it is tempting to see the emergence of an espiritismo cruzado as a mutation of Kardecist spiritism, locating spiritist transformations in time and space risks simplifying what is a heterogeneous and local proliferation process. Rather, it is better to understand the various alliances and influences that espiritismo forged along its path of multiplication as refracting Afro-Cuban, indigenous, and folk Catholic cosmologies, as well as the classificatory paradigms mentioned above. For instance, as certain authors have noted (Brandon 1997; Arguelles Mederos and Hodge Limonta 1991, 1999), as spiritist techniques and concepts spread through the poorer sectors of Cuban society, what early bureaucratic edge espiritismo may have had when the spiritist texts first arrived became guided by earthly rather than abstract concerns, by a performative rather than doctrinal liturgy. This shift was probably consolidated even before the founding of the Republic, the most likely period being between the two independence wars. And if Roman's observations on the transversal popularity of pre-Revolutionary spiritist figures such as Manso and Mustelier are accurate, then we know that by the Republican era, both the poor and the liberal middles classes embraced a version of espiritismo that was unconfined to cientifico centers, registered or otherwise (Roman 2007, 34).
The eastern provinces are a case in point. By the early 1900s, for example, espiritismo de cordón sessions in Oriente had developed highly organized sequences of group chanting and dancing, drawing from Catholic, Protestant, indigenous, Afro-Cuban, and even Haitian traditions (Bermudez 1966, 1968), with curing ceremonies as their axis. In an article written in 1950, based on brief fieldwork among members of the renowned Monte Oscuro temple in Bayamo, Ortiz speculated on the possible Bantu and Carabali origins of espiritismo de cordón, thereby refuting its connection to "aboriginal Indian" traditions (1950a). This rejection was later contested convincingly by a group of Havana-based anthropologists (Garcia Molina, Garrido Mazorra, and Fariñas Gutierrez 1998), who detect remnants of Indo-Caribbean traditions in cordón's trance-inducing, repetitive bodily movements (accompanied by heavy breathing sounds), effectuated in large circles of adepts called cordones [cords]. Ortiz was captivated by the uniqueness and cultural creativity of espiritismo de cordón, insisting that "one can find nothing similar in the rites of the yorubas, araras, congos, nañigos and other practices in Cuba." Yet he likewise felt that the "strange music" did not originate directly from Africa, except insofar as its "suggestive rhythm, its morality and its collective mysticism" (Ortiz 1950b, 118; my translation). For Ortiz, espiritismo de cordón was a truly Cuban phenomenon. Joel James Figarola later argued for cordón's "Congo" associations in a book entitled Sobre muertos y dioses (1989), in which he defends the hypothesis that the practice emerged at a crucial, but violent, time in Cuban history, the first War of Independence (1868-78) and was thus an ecstatic outlet for repressed social hysteria and fractured sense of security (both on the part of blacks and whites), although Millet (1996), among others, has criticized this explanation. The point being made here, however, is that while espiritismo de cordón developed from a series of definable religious influences, it does not articulate with these practices in a contemporary setting.
Occidental espiritismo
There is no doubt in the western provinces, perhaps in contrast to Oriente, espiritismo became an indispensable tool for the wider Afro-oriented religious cosmos, thus becoming cruzado. Indeed, one can theorize that from the beginning two salient features distinguished this espiritismo from its cordón cousin: first, its tight ritual alliance with practitioners of the dominant Afro-Cuban religions in these provinces, the Reglas de Ocha and Palo; and second, the prominence attributed to identifying, individualizing, and cultivating the dead, which has as its corollary a particular vision of self. We can deal with the latter first.
Whereas in cordonero temples there was or is little importance given to the biographical specifics of the spirits that guide and afflict members - the rituals of santiguacion, the cleansing and blessing ceremonies, are, for example, largely bodily aesthetics and song-driven affairs - in the sets of practices grouped as espiritismo cruzado by anthropologists these specifics are constitutive not just of healing methods but of mediumship itself. Specific protective dead become the means by which to retrieve specific information and to trace and effect spiritual and physical changes. These spirit guides pass on messages geared toward resolution, rather than speculation, and, as Brandon argues, they became as diverse as Cubans are themselves, reworked and redeveloped in a ritualization of identities and pasts. African slave spirits appeared alongside European intellectuals, colonialists, and nineteenth-century dames, doctors, gypsies, missionaries, priests and other ethnic, religious, and professional spirit groupings (referred to in Cuba as comisiones, commissions). According to Garoutte and Wambaugh, "these entities constitute a rather curious, generic inventory of peoples brought to the island to work:... a thoroughly Cuban transformation of the spirit guides recognized by Kardec" (2007, 160). While it was unclear whether these new guias were any less evolved than their Kardecist philosophizing predecessors, the anonymous character of spiritual knowledge was a thing of the past, as the biographies of muertos became central features of the Cuban spiritist project, further conceptualized as extensions of the living. Kardec's observation that the dead exerted continuous influence upon the living was taken to its logical limit: the character traits of the dead now overlapped with those of the living. The question became how to distinguish them.
<"The many personalities of the night world infuse themselves into the attitudes that dominate our daily lives. We can perceive a preview of this infusing process when a specific figure appears frequently in dreams. A fantasy figure, by becoming a nightly companion, begins to affect my consciousness as would a companion with whom I lived during the day. As Jung says: "The activity of such figures very often has an anticipatory character; something that the dreamer himself will do later is now being done in advance."
To define my person by my waking state neglects these figures and their influences. I then become tyrannical, reflecting the jealous monotheism of Number One, who will not recognize the existence of independent partial personalities, and through this denial places them outside in the world, where the internal influences of complexes now become paranoid fears of invasions by enemies. On the one hand, we have individual insanity; on the other, insane collective projections upon other people, whole races and nations." - Re-Visioning Psychology>
These guides not only reflected but also enabled the production of certain forms of modern mythology, in constant reformulation thus irreducible to the "generic inventory of workers" mentioned by Garoutte and Wambaugh. Today, for example, people may have spirits of 1930s and '40s casino owners, prostitutes, and bureaucrats, as much as the more typical Conga, indio, and gypsy spirits. Further, the logic of spiritual "belonging" has become an entrenched aspect of practice as well as self-understanding. The contemporary possessive character of spiritist terminology, whereby mediums refer to their muertos as "mi muerto" [my dead spirit], or "the spirit that guides me," relative to the work they do, may indeed remit to this critical person-centric posture. Spiritism has become a self-oriented (and orienting) cosmology, postulating the centrality of spirit guides to individual personhood, process, and practice, thereby reifying Kardecism's insistence on individual spiritual evolution. Spiritist mediums are now conceived to work "with" certain entities, signaling the importance of idiosyncratic spiritual partnerships, which can nevertheless change over time.
Indigenous and African spirits in particular came to the fore as herbalist healers and sorcerers, frequently expressing themselves through their mediums (referred to as their caballos, horses, or materia, matter) in broken or creolized Spanish, known as bozal. Tobacco and sugarcane liquor (aguardiente) became the healing agents of these spirits, particularly the African slave and cimarron spirits, inherited from a past of Cuban plantation labor in which many had labored and died. To the Kardecist notion of a "magnetic pass" by which a medium or a spirit could pass energy to another living or deceased being, the West Cuban spiritists (occidentales) added knowledge of the curative properties of plants and herbs that energized and cleansed the recipient. The spirits brought their fluido, an energy substance analogous to Kardec's notion of the perispirit (a semimaterial fluid which connected the body to the spirit and which remains after death), which could be distributed among participants of a ritual and used for similar healing purposes. This fluido arguably became the conceptual sister of the Afro-Cuban notion of aché , a life or vital power generated through relationships of reciprocal communication and exchange with deities. Espiritistas invoked their spirits' fluidos through the performance of misas espirituales, the main mediumship rite of Cuban espiritismo, and more domestic forms of homage such as interaction with spirit representations in the shape of dolls, via which the protective dead acquired a face and a presence in the religious household.
The atomization of the dead in current espiritismo practice is further evidenced in the construction of personalized spiritual alters, bovedas espirituales, which typically comprise seven glasses of water (as well as a copa - larger cup - representing the Almighty), each dedicated to a spirit guide or a comision of guides, along with Catholic items such as crosses and rosaries and other identificatory paraphernalia such as images and spirit representations. While most espiritistas regularly participate in collective mediumship sessions, spiritism turns essentially on the development of an individual pantheon of spirits, cultivated in private, domestic spaces.

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2023.07.11 15:31 RedditTraduction [Techno] Quelqu'un peut-il parler un peu de la scène de la Colombie?

Ces gars-là obtiennent des talents majeurs là-bas (Mulero, Svreca, Rrose, Marco Shuffle, Fautzi, etc.). Parcourez RA et vous trouverez une tonne de fêtes chaque week-end, c'est fou. Ils ont également un grand talent eux-mêmes à Aleja Sanchez et Magdalena.
Que se passe-t-il? Je voudrais peut-être y aller bientôt.
Traduit et reposté à partir de la publication https://www.reddit.com/9ftivz
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2023.07.10 12:16 RedditTraduction [Berkeley] STAT 20 Professeur

Quelqu'un peut-il recommander un professeur pour STAT20 pour cet automne? Pour l'automne, il y a Iain Carmichael, Shobhana Murali Stoyanov, Jeremy Sanchez et Andrew Bray (liste d'attente Tho).
Je suis actuellement inscrit à Stoyanov, mais j'ai vu des commentaires de RatemyProfessor et j'ai essayé d'obtenir des opinions des autres. Je suis un écone majeur prévu donc j'espère répondre à l'exigence de GPA pour déclarer ce semestre :,)
Traduit et reposté à partir de la publication https://www.reddit.com/wkikwq
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2023.07.01 20:20 forwards_backwards My Scent Collection

https://imgur.com/VgE3a3B
I came into scent-enthusiasm through Sanchez-Turin, and my collection reflects this considerably. I'm gonna rate as I go, and rate rather "harshly" so that I'm not just doling out a string of 9s and 10s :) From left-to-right:
Tommy Girl - 8/10, it's cheap and terrific and my boyfriend wears it all the time
Jo Malone Grapefruit - 6.5/10, it's simple and nice on a summer day. All Jo Malones smell simple to my nose and I enjoy them but never love them.
Mugler Angel - 9/10, never fails to impress me, a beautiful synthetic explosion, it's like early 90s CGI
Lauder Youth Dew - 7/10, worn often in this household, its syrupy quality makes it the least of the Lauders I own, though
Clinique Aromatics Elixir - 7.5/10, spiky and "therapeutic", a perfect "me" scent
Gucci Rush - 6.5/10, its trashiness is as they say, I don't find it useful but I do admire it
Lauder Private Collection - 8.5/10, my favourite of the Lauders, green and bright
Lauder White Linen - 8/10, when I want a Chanel No. 5 experience but stiffer and archer and more serious
Givenchy Insense - 8.5/10, my favourite masc floral, I evangelise this scent
Givenchy L'Interdit (Ropion) - 4/10, goopy and fruity, my boyfriend loves it but I don't
Mugler Alien - 4.5/10, I like it on my boyfriend, but when I wear it myself, it smells like like I sat on a discarded cherry cough drop
Givenchy Vetyver (Mythiques) - 9/10, this is perfect, my favourite vetiver EdT, fresh and crisp and just-mossy-enough
Givenchy L'Interdit (Mythiques, a reformulation of the Fabron original) - 9/10, aldehydic white florals are some of my favourites and this is almost the best of them (see next entry)
Givenchy III (Mythiques) - 9.5/10, and this is the best of the aldehydic florals. The original vintage version is the mossiest scent in my collection, and the Mythiques reissue has little-to-no moss, but the soapy drydown is fantastic substitute and I love it just as much
Patou 1000 - 8/10, pursed-lip churchlady perfection
Amouage Ubar - 9.5/10, big bold brassy chords and a smooth metamorphic drydown, I goddamn love Amouage when they're pulling out all the stops
Patou Joy (contemporary formulation) - 5/10, pursed-lip churchlady vibes but too much of it
Guerlain Jicky EdP - 7.5/10, it is amazing and I love it but the modern-day EdP lacks projection and longevity, as an EdT it is just terrific
Guerlain L'Heure Bleue EdP - 8/10, I don't care what Sanchez says ("L'Heure Bleue is dead"), this is a wonderful violet experience
Guerlain Shalimar EdT - 8/10, the only bad thing I can say about this scent is that its ubiquity makes it somewhat less appealing to me
Givenchy III (vintage) - 9.5/10, see above, I can't get enough of this scent; the oakmoss of the vintage formulation feels like "research"; I enjoy the Mythiques version just-as-much
Guerlain Mitsouko EdT - 10/10, it's perfect, even in its modern version, please dump the rest of this bottle into my coffin
Amouage Gold Man - 10/10, both this and Gold Woman (which I do not own) are masterpieces, in a specific way; impossible to wear anywhere because of their strength and dominance, but the most wonderful thing to put on in private when you want a long, soothing, scent-adventure. It's an epic film in a bottle
Dior Diorella - 5/10, not sure when this tester bottle dates from, but it's flimsy and alcoholic and weak and my pining-after-it (largely because of online and published rhapsodic reviews) was entirely unjustified. Smells like the end of a melon cocktail when the ice has diluted everything
Farina EdC - 7/10, its just a novelty bottle that my brother brought back from the museum but I like it like I like 4711
4711 (not pictured) - 7.5/10, cheap and nice and great for a spritz any time
Caron Pour Un Homme Eau - 8/10, actually my favourite version of this lavender pick-me-up, largely because it's just a fast blast of it, I love it first thing in the morning
Versace Dylan Bleu - 5.5/10, it's nice, I don't like blue scents but my boyfriend wears it sometimes
Caron Pour Un Homme EdT - 7/10, it's just fine, I wear it when I'm feeling indecisive; I prefer the Eau, weirdly
Caron Yatagan EdT - 7.5/10, a celery-moss beast, I wear it "for me" when I'm craving a Bloody Caesar in scent form
Halston 1-13 - 7/10, an appealing cheap-y
JPG Le Male Le Parfum - 8/10, a holdover from our pre-scent-fanatic phase, this thing surprisingly stands up to my nose
Nicolaï New York Intense - 9/10, I have tried over and over to get passionate about Nicolaï's offerings, but I must admit that this is the only one of hers that I adore unconditionally. I don't wear scents "for compliments", but this is by-far the one that gets the most, when worn
Knize Ten - 10/10, yeah this is the best leather I've smelled, deserves its classic status
Lalique Encre Noire - 9/10, cheap, simple, perfect vetiver
Barrois Ganymede - 10/10, unreasonably pleasurable, I love this scent, this was my gateway drug, a dude sprayed it on me and I melted and immediately bought a bottle
Azzaro Pour Homme - 9/10, this scent smells different every time I wear it, it's deceptively complicated, and is on my desert-island list for sure
Cartier Declaration - 3.5/10, respect to Ellena but this smells like what a litigator would wear
Bvglari Black - 6/10, can't tell if its age or something else, but this delightful "unicorn" just fades immediately, has all the staying power of a scratch-and-sniff
Bulgari Man In Black - 7.5/10, not one of my more distinguished scents but I do love it when my boyfriend wears it
Givenchy Pour Monsieur - 8/10, of all the fresh classic masc morning scents I own this is probably the most underrated, sits comfortably and proudly next to Chanel Pour Monsieur
Chanel Sycomore - 10/10, is there any more perfect scent than this? I haven't smelled it. I'm a big fan of at-least four of the Chanel Exclusifs and consider them to be the most appealing scents on the market; this, despite actually owning one bottle (Sycomore). Coromandel, Bois Des Iles and Cuir De Russie are also on my to-buy list
Chanel Pour Monsieur EdT - 8/10, fast and fresh and fades quickly, despite this scent's well-known issues with sillage and longevity, this is my go-to whenever I'm entering into an environment where fragrance is not-necessarily-welcome. I wouldn't wear it to the dentist office but I would wear it to the doctor
Hermes Equipage (vintage) - 9/10, this is an education in the appeal of a pure-musk drydown. I like the modern formulation almost-as-much. Somebody needs to erect a statue of Guy Robert, what a genius
Dior Eau Sauvage - 8/10, yet another fresh masc morning scent, I love this stuff
Davidoff Zino - 7.5/10, surprise! this is terrific! May rise through the ranks in the coming months
Hermes Terre EdP - 8/10, it's really lovely, can't fault it, I wish people wore this instead of Aventus and Sauvage
Guerlain Homme EdP - 6.5/10, my boyfriend and I like this enough to keep it and wear it sometimes, but it's the least-favourite of our masc Guerlains
Guerlain Heritage EdT and Habit Rouge EdT - both 9/10, these two daily masculines are just unspeakably lovely, the former feels modern and the latter feels classic, both are indispensable
(Not Pictured because I've stored them):
Guerlain L'Habit Rouge extrait (vintage) - 9/10, got a very old bottle of this more for "research" than for use, and yeah I get it, it is glorious
Guerlain Mitsouko extrait and EdT (vintage) - both 10/10, I'm pleased to report that the modern formulation of this masterpiece measures up to its vintage versions, perfect in any age and in any context
Guerlain Chamade extrait (vintage) - 8/10, the least shockingly-good of all the classic Guerlains I've tried, it's bright and nice but didn't strike me as a composition that I'd want as an extrait; have yet to try the modern formulations but I think I might like it more if I wasn't wearing it so parsimoniously
(Some decants):
Dior Homme Original - 8/10, I've smelled the Silver Stem and the "Original" formulation is just-as-good to my nose. Its unicorn status is a little overrated, maybe? but it is nice to have an iris to wear, now-and-then
Amouage Jubilation XXV and Dia Man - 7/10, idk, I think I'm still trying to suss out the appeal of Bertrand Duchaufort's much-reported-upon genius, these scents are complicated and appealing but oddly effervescent, like they're gone before I can really get to know them. Maybe I should try spraying them on my clothes
Amouage Interlude Man - 0/10 or 6.5/10, it's like an "I'll just have the burger" scent, except with burnt sandalwood, it smells like being sunburnt on a back patio, it is undeniably "an experience" but I can't tell if it's anything that would justify a purchase, like sure I enjoy a waterslide but I wouldn't install one in my backyard
Hermes Twilly - 5.5/10, ginger! yum. Nothing else to say about it though
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2023.06.29 22:19 diegusmac Probablemente la última portada de Página Siete

Probablemente la última portada de Página Siete
Cierra Página Siete, último bastión de la prensa libre paceña…
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2023.05.29 15:20 palouster Enquête pub youtube : pas 1, pas 2 mais bien 12 chakras

Enquête pub youtube : pas 1, pas 2 mais bien 12 chakras
Ce matin au hasard d’une vidéo youtube sur le marketing pyramidal une pub sauvage apparaît. Et qu’apprends-je entre deux gorgées de café ? Je peux « manifester de l’argent à volonté » ! Et comme j’aime ça moi, manifester de l’argent (sic), ni une ni deux je clique sur https://www.giftstore.site/manifaztecafr

Me voilà donc sur une page web digne des années 90 avec deux monsieurs tout nus visiblement atteints de céphalée aiguë sur fond de dessins maya / aztèque ou je ne sais quelle civilisation mystérieuse sud-américaine. Et j’y apprends qu « ils » ont essayé de le tuer pour l’empêcher de nous montrer ça. Et franchement vu le design du site on peut les comprendre…

https://preview.redd.it/cfxmcxhmnr2b1.png?width=605&format=png&auto=webp&s=6b5a92fc1323a0993ddaf20269c9313d0909a2a0
Dans cette toujours aussi courte vidéo de 33 minutes (qui est trouvable ici : https://youtu.be/izHVapjTTxQ) Bertrand Thomas, chercheur indépendant sur les civilisations anciennes, qui a découverts des secrets incroyable dans des vieux bouquins perdus, nous apprends que :
  • Il est possible de « manifester de l’argent illimité avec l’effet de manifestation aztèque »
  • Cette méthode n’a aucun lien avec la loi de l’attraction (même les pigeons commencent à s’en méfier faut croire)
  • Certaines personnes ont essayé de le tuer en mettant le feu à son appart pour pas qu’il ne révèle l’astuce
  • Bientôt on sera tous pauvres et au chômage
  • Certaines vibrations lors de traumatismes bloquent l’abondance
  • Il y a 12 chakras pour fluidifier la circulation de l’énergie
  • Il est possible de débloquer les chakras avec les sons à fréquences sacrés
Le tout sur un fond de plans randoms de banque d’image avec le texte lu automatiquement, et visiblement pas vérifié par l’auteur puisque certaines phrases ne veulent plus rien dire, quand par exemple il dit « Aztèque » et que le texte écrit « Hashtag » :

https://preview.redd.it/ynbej41snr2b1.png?width=605&format=png&auto=webp&s=54d97419d2f259a340a9f593ded5bf5e642d836a
Voilà, 33 minutes de vidéo pour encore vendre du fichier mp3 tout pétés qui amèneront la thune et la réussite.
Pas de mention légale, mais la page du site affiche « Raikov » pour « protocole raikov »
https://www.protocole-raikov.com/pdv-affi-caebd068?sa=sa0019383508e22da2295c3266aab51af3b06420f9
qui est une autre page plus ou moins similaire associée à un certain Xavier Rivière, dont on trouve une page facebook, une page pinterest et un avis bidonné sur le site medium.com qui sert surtout à promouvoir ce genre de pages arnaques avec de faux avis pour que quand on tape « Raikov / arnaque » sur google ces pages ressortent avant les pages signal-arnaques
https://medium.com/@sublimesmusics77/protocole-raikov-2-0-bcb69d41f0ff
On comprends vite que Xavier n’existe pas et que c’est un avatar créer uniquement pour rabattre le chaland.
Par contre sur ce même site on trouve un post d’une personne faisant la promo pour de l’affiliation
https://borathyun.medium.com/le-protocole-raikov-abondance-2-0-big-idea-unique-87737c0e3073

Là on découvre un nom de vendeur « Hermes Publishing » qui visiblement se porte bien bien bien
https://preview.redd.it/wb610i7gor2b1.png?width=1774&format=png&auto=webp&s=a6b6cd20185f35b73830c206bcb69f2243bc8c44
On retrouve assez facilement cette entreprise qui a été créée en octobre 2021 par Jacques Virgile 33 ans serveur (qui avait avant ça « éditions KIKATO ») et Jeremy Sanchez 31 ans (qui avait avant ça « Edition JKS ») respectivement à Chartres et Amiens.
https://entreprises.lefigaro.fhermes-publishing-28/entreprise-904679370
Comme d’habitude avec ce genre d’entreprise douteuse on trouve une palanquée de sites internets tous plus bullshits les uns que les autres dans l’ésotérisme et même un peu de programme minceur, en français et espagnol :
liens sous format texte sinon reddit va encore croire que je fais de la promo
Et évidemment :
https://www.signal-arnaques.com/scam/view/534539
https://www.signal-arnaques.com/scam/view/590878
On souhaite une belle réussite financière loin de tout principe moral à ces deux braves garçons, et j'espère qu'ils manifesteront beaucoup d'argent sur le dos des crédules.
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2023.05.26 17:41 Least-Designer7976 Une communauté de websleuth à suggérer ?

Merci à toutes les personnes qui prendront le temps de me lire.
Outre le fait que depuis l'année dernière je me passionne pour le milieu de l'informatique, j'ai découvert le websleuthing, notamment par le biais de l'OSINT. Pour ceux que j'ai perdu ; les gens qui utilisent les divers moyens à leur disposition sur le Net afin de faire des recherches particulièrement ciblées, notamment dans le cadre d'affaires qui ont un retentissement national voir mondial.
C'est le milieu du websleuthing qui a notamment permis de retrouver Lucas Rocco Magnota ou retrouver le corps de Gaby Petito, et même sans les résoudre, ont permis de faire avancer beaucoup d'affaires, même en France (Dupont de Ligonès ...).
Une affaire digne d'un véritable roman noir a secoué ma région il y a quelques temps, et il y a peu la maman de la victime a publié une photo dans l'espoir qu'elle puisse être analysée afin d'y trouver de potentiels indices. Sachant qu'elle ne peut pas compter sur l'aide de la police pour l'aider ... Et que les websleuth de France ont déjà fait de véritables miracles. Même juste des conseils pour vérifier si une photo a été retouchée ! Je prends tout.
Je sais que ma demande peut être ridicule, je prends le risque de l'être car je ne peux pas m'empêcher de lancer une bouteille à la mer si un jour ça peut permettre à une mère de pouvoir enfin faire le deuil de son fils. Si vous connaissez une commu française, dites le moi, je prends toutes les propositions.
submitted by Least-Designer7976 to AskFrance [link] [comments]


2023.05.17 14:46 Important-Beat-69 Prolongation de 2 ans actée pour Arthur Bonneval au CAB

Aie aie aie .... Qu'a-t-il pu se passer dans la tête des dirigeants de Brive pour qu'ils recrutent un ailier qui n'a marqué qu'un seul essai en 11 matches et qui est plus que transparent sur le terrain ? ont-ils vu les mêmes matches que les supporters ?
Je conçois aisément que recruter alors que l'équipe tombe en Pro D2 soit difficile, mais quand même...Bonneval...Ils n'ont pas les moyens de faire la fine bouche, mais franchement, dans la même équipe, aligner Moriarty (et, je l'espère encore, Sanchez) et Bonneval, il y a vraiment de quoi passer pour des cons l'an prochain.
En espérant qu'il s'implique un peu plus l'an prochain qu'il ne l'a fait depuis son arrivée !!!
https://www.allezbriverugby.com/news/transfert-arthur-bonneval-a-trouv%C3%A9-un-accord-pour-prolonger-%C3%A0-brive-17-05-2023/
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